Accueil pommes de terre

Pommes de terre: peu de pucerons, mais surveiller les doryphores

Si les pucerons se font discrets, il n’en va pas de même pour les doryphores, dont les populations sont extrêmement variables d’une parcelle à l’autre.

Temps de lecture : 1 min

Les populations de pucerons demeurent très faibles, avec moins de 0,5 puceron par feuille, indique le Carah dans son avis du 10 juillet. Sous l’action des auxiliaires, elles stagnent ou diminuent même déjà dans certains champs. Celui-ci conseille de ne pas traiter contre ces insectes et il est probable que la situation n’évoluera plus guère dans les semaines à venir, sauf en cas d’interférence avec les traitements réalisés contre d’autres ravageurs, comme les doryphores.

Les populations de doryphores sont extrêmement variables d’un champ à l’autre. Un traitement insecticide pourrait devoir être réalisé dans les semaines qui viennent dans les champs infestés par la seconde génération. L’observation de chaque parcelle demeure impérative et le cas échéant, les décisions devront être prises au cas par cas.

Quant au choix des produits, il convient de privilégier les insecticides sélectifs pour ne pas risquer de réactiver les populations de pucerons et il faut également choisir le meilleur moment pour intervenir. La plupart des insecticides sont beaucoup moins efficaces sur les adultes que sur les jeunes larves et aucun d’entre eux n’est actif directement sur les œufs.

A lire aussi en pommes de terre

Voir plus d'articles