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Pommes de terre: nombreux soucis aux champs

Sécheresse, rejets, brûlures dues au soleil, carences,… nombreuses sont les parcelles qui sont affectées par l’un ou l’autre problème.

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Dans son avis du 18 juillet, la Fiwap s’inquiète de la situation en termes de rejet. Il y a probablement davantage de champs et de variétés qui ont souffert de l’une ou l’autre forme de rejet et/ou de re-tubérisation que de parcelles qui sont indemnes de problèmes. Des variétés frites n’ayant jamais montré quoi que ce soit en matière de « reboulage », ces dernières années, en sont maintenant victimes. Un conseil: «Allez voir vos parcelles!»

Dans certaines terres plus sèches ou à moins bonnes structures, on commence à noter des problèmes de carences ou de symptômes étant ou ressemblant à de l’alternariose (dégâts d’ozone, carence en magnésium,…) . On signale par ailleurs, notamment en Innovator et sur terres légères, des plantes semblant souffrir de carences en bore : feuilles en gouttières, aspect buissonnant, bords des feuilles qui se décolorent, brunissent puis noircissent complètement.

Par ailleurs, l’enregistrement des précipitations observées en Belgique par le réseau Pameseb et le Centre wallon de recherches agronomiques témoigne d’un déficit marqué de pluies entre le 1er avril et la fin juin. Les principales zones patatières (les Flandres orientale et occidentale, le Hainaut et particulièrement sa partie occidentale, et la zone limoneuse (en particulier la Hesbaye, à l’exception du sud-ouest du Limbourg) ont été très peu arrosées depuis les plantations. Trois zones ressortent comme ayant été moins affectées et donc plus arrosées : la région de Turnhout dans le nord, la zone Aerschot – Diest entre le nord du Brabant et le sud de la province d’Anvers, et enfin une bande Quiévrain-Mons-Braine.

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