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Croissance des brasseries wallonnes: deux livres et un plan de développement de l’orge brassicole

Deux livres ne sont pas de trop pour dresser le portrait illustré des brasseries wallonnes en forte croissance ces dernières décennies. Jean-Luc Bodeux et Thomas Costenoble se sont partagé le sud du pays et ont visité 110 brasseries, accompagnés de Noé David pour illustrer le tout. Il y a trente ans, la région ne comptait pas 25 brasseries, selon les auteurs.

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« Nous avons écrit sur les brasseries qui se chargent elles-mêmes de la conception et de l’élaboration de la recette, ainsi que de la commercialisation de la bière », a précisé Thomas Costenoble. Les brasseries ne disposant pas d’installations propres ne sont donc pas abordées. M. Costenoble s’est chargé du Hainaut où il est installé et du Brabant wallon alors que Jean-Luc Bodeux a sillonné le Luxembourg qui lui est cher, ainsi que les provinces de Liège et de Namur.

Au final, plus de 100 brasseries sont évoquées, les auteurs ayant visé l’exhaustivité, jusqu’au bouclage en tout cas, en août dernier. Entre-temps, d’autres ont déjà ouvert leurs portes alors que les fermetures ne sont pour l’instant, que très rares. Seule la brasserie de Flobecq a cessé ses activités il y a peu.

La multiplication des brasseries n’inquiète pas le président des Brasseurs belges, Jean-Louis Van de Perre, présent mardi à la brasserie du Clocher à Malonne lors de la présentation du double ouvrage. Si un écrémage doit avoir lieu, c’est le consommateur qui l’effectuera de par ses choix et c’est la qualité qui va primer, selon lui.

Le ministre wallon de l’Agriculture et du Tourisme, René Collin, était également à Malonne. Il se réjouit de cette évolution car chaque brasserie s’accompagne de nouveaux emplois et que chacune contribue en outre à rendre un territoire plus attractif en matière touristique. Le ministre a également évoqué un plan stratégique d’orge brassicole, une variété actuellement peu présente sur le territoire wallon.

Aujourd’hui, 260 hectares d’orge de brasserie sont recensés, ne pouvant répondre au mieux qu’à 15 % de la production de bière du sud du pays. La majorité de ce type d’orge est donc importée. « Il s’agit de créer une filière et de mettre les gens en contact les uns avec les autres, dans ce cas les agriculteurs avec les brasseurs. Le plan stratégique a pour ambition de doubler la surface d’orge de brasserie dès l’an prochain et de la décupler d’ici 10 ans », a expliqué le ministre. Un même scénario est envisagé pour le houblon, autre matière première de la bière. « Bières et brasseries de Wallonie », édité chez Weyrich, sort en deux volumes, chacun au prix de 33 euros.

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