Sangliers, Marc Assin, ma réponse...
Je donne suite à la voix de Marc Assin datée du 19 janvier dernier sur les sangliers. Ayant moi-même subi des dégâts de sangliers sur mon terrain, voici quelque temps, je suis allé voir les directeurs des chasses avoisinantes afin qu’ils interviennent dans la réparation de celui-ci. La réponse de l’un d’entre eux fut : «
J’ai donc dû faire appel à un expert afin d’estimer le montant des dégâts, soit 50 ares sur un total d’1 hectare. Et pas facile d’obtenir de leur part une indemnité, même minime soit-elle.
Donc, il a fallu trouver une autre solution : j’ai demandé à la DNF une autorisation de destruction de gibier, mais n’étant pas en possession du permis de chasse, j’ai dû trouver un chasseur voulant bien intervenir pour celle-ci. Ce qui ne fut pas facile, au vu de nos horaires de travail…
Finalement, j’ai pris mon courage à deux mains et ai passé mon permis de chasse avec succès. L’année suivante, les sangliers sont de nouveau venus s’amuser dans ma propriété. Nouvelle demande à la DNF, qui m’a été accordée sans soucis. Étant nouveau chasseur, un beau jour, je fus invité à participer à une journée de chasse au gros gibier. Tout fier, je me dis « Ils n’ont qu’à bien se tenir, j’arrive. »
Le jour J, quelle ne fut pas ma surprise, lors du discours de bienvenue du directeur de la chasse de l’entendre dire : « Messieurs, on ne tire pas les sangliers de plus de « x » kg sous peine d’amende : soit une tonne de grains pour nourrir ceux-ci, soit tu dégaines ton portefeuille plus vite que ta carabine, pour quelques dizaines, voir centaines d’euros ».
Zut, je n’ai pas pris mon pèse-personne, et pas facile de les attraper pour les mettre dessus. À part être copain comme cochon avec Obélix, je ne vois pas d’autre solution.
Laissez-moi rire, quand on entend à la radio qu’il y a surpopulation de sangliers, et que l’on octroie 2 mois de plus pour la chasse de celui-ci !
