Coup de froid… et temps sec affectent le développement des plantules de betteraves
Quelques dégâts de gel ont été signalés mais ces derniers restent très localisés. Au vu de la croissance très lente des betteraves, les dégâts de gibier sont particulièrement visibles. Certaines parcelles affichent des levées hétérogènes, parfois faibles. Les graines semées dans les zones sèches n’ont pas encore germé.
Les basses températures accompagnées de gelées au sol et une quasi-absence de pluie ralentissent le développement des betteraves. Cette météo peut entraîner un aspect jaunâtre ou rougeâtre des plantules en fonction de l’exposition de la terre et la variété. Dans les premiers semis, les betteraves sont au stade deux feuilles.
À noter que les conditions de levées sont encore plus difficiles pour les chicorées. Elles varient dans les champs d’observations de 60 % à moins de 10 %.
2e Far nécessaire, 6 à 8 jours après le 1er
Après le premier traitement Far un grand nombre de parcelles a fait l’objet d’un deuxième traitement. Bien qu’il faille choisir les bons jours, il est important de poursuivre le désherbage puisque de nouvelles levées d’adventices (mercuriale annuelle, chénopode blanc, etc.) sont toujours observées dans les parcelles.
Quelles sont les bonnes conditions ? Peu ou pas de vent, ne pas traiter entre deux nuits consécutives de gel, avec une hygrométrie suffisante, ce qui est souvent le cas dans la matinée et on peut également traiter sur le dégel. Notez également que, si les conditions de sécheresse se maintiennent, l’efficacité doit venir des produits qui sont absorbés via la feuille. Cela peut être fait en augmentant la dose de « Betanal » et/ou la dose d’huile en fonction des conditions climatiques. Pour la plupart des types d’huile, on ajoutera au maximum une dose de 0,5 l/ha au Far. Pour Zarado et Gaon, cette dose peut monter à 1 l/ha.
Pour lutter contre les crucifères ou d’autres mauvaises herbes difficiles telles que la petite ciguë, on peut éventuellement ajouter Safari à condition que 70 % des betteraves soient émergées.
Buses à 50 % de réduction de dérive
À partir de cette année, l’utilisation de buses à 50 % de réduction de dérive est une obligation (niveau 1) dans le cadre de la lutte intégrée (IPM) en Flandre. La dérive est une source de pollution diffuse de produits phyto dans notre environnement. Elle doit être évitée au maximum. Ceci se fait naturellement en traitant dans de bonnes conditions avec peu ou pas de vent et en respectant les zones tampons qui sont d’application. Mais au-delà, vous pouvez faire le choix de l’utilisation d’une buse à 50 % de réduction de dérive. La liste des buses à réduction de dérive a été mise à jour sur le site Phytoweb.
, le 25 avril
