Plus de 3,5 millions de tonnes de sous-produits de l’industrie des aliments à nouveau valorisées

index

Malgré une légère tendance à la baisse, les aliments pour porcs se taillent la part du lion : 3,6 millions de tonnes, soit 50,3 % de la production. En ce qui concerne les productions d’aliments pour volailles et bovins, elles avoisinent toutes deux les 20 % avec respectivement 1,49 et 1,46 million de tonnes produites. À noter que les aliments pour poulets à rôtir sont en légère augmentation par rapport à 2015 (0,82 contre 0,78 million de tonnes).

Dans la rubrique « aliments divers », on retrouve les aliments pour pigeons (200.000 tonnes), ainsi que ceux destinés aux équidés (112.000 tonnes).

En 2015 ?

Et d’en revenir à l’édition 2015 ! La Belgique fait toujours partie du top 10 des pays européens en ce qui concerne la production d’aliments composés. Elle passe de la 7e à la 8e place, laissant la Pologne la devancer avec une production de 10.000.000 de tonnes.

Sur le plan national, la tendance liée aux chiffres d’affaires du secteur des aliments pour animaux est croissante, passant à 4.871 millions d’euros. La part du secteur des aliments pour animaux dans le chiffre d’affaires total de l’industrie alimentaire oscille toujours autour de 10 %. Notons que le secteur des aliments composés a réalisé 11 % des ventes dans le secteur de l’alimentation totale avec 4 % (3.605 en 2015) de l’emploi dans le secteur de l’alimentation total.

Et sur la dernière décennie ?

Si nous observons de près la production des membres de l’Apfaca, nous constatons sur les 10 dernières années une croissance pour tous les types d’aliments. Seule exception sur ce plan : les aliments pour porcs qui, après une croissance constante depuis 2005, ont vu leur production baisser au cours des deux dernières années. Les membres de l’association ont produit quelque 3.644.000 tonnes d’aliments pour porcs (-2,1 %), 1.314.000 tonnes d’aliments pour volailles (+5,5 %), 1.401.000 tonnes d’aliments pour bovins (+0,3 %) et 398.000 tonnes d’aliments « divers » (+5,3 %).

À noter que dès 2014, la classification des différents types de production a été adaptée. Les aliments pour lapins et pigeons n’ont plus été classés comme aliments pour volailles, mais bien comme aliments « divers ». Ceci explique, d’une part, la diminution des aliments pour volailles (± 200.000 tonnes) et, d’autre part, l’augmentation (également de ± 200.000 tonnes) des aliments « divers » en 2014.

Par ailleurs, au cours de ces dernières années, on constate que la part des aliments pour porcs constitue l’essentiel (54 %) de la production totale d’aliments (6.758.000 tonnes) par les membres belges. La volaille suit à la deuxième place avec 19 %. Dans cette répartition des types d’aliments, aucune différence n’est pratiquement enregistrée par rapport aux années antérieures.

Par comparaison avec 2014, où les prix des aliments composés ont connu de fortes fluctuations, les prix sont restés assez constants en 2015, avec une légère tendance à la baisse pendant toute l’année. Étant donné que les prix des matières premières sont le facteur d’influence le plus important sur les prix des aliments composés, il est intéressant de placer l’évolution des prix des matières premières, sur la même période, en parallèle à celle des prix des aliments composés. Nous voyons là aussi une tendance similaire : une forte fluctuation des prix des matières premières en 2014, avec, par la suite, une tendance à la baisse légère et logique en 2015, d’où les prix des aliments composés assez stables.

Import & export

Ensemble, les Pays-Bas et la France représentent 90 % des importations totales d’aliments pour animaux en Belgique. Les plus importations les plus importantes (67 %) en Belgique sont réalisées en 2015 par les Pays-Bas, avec 910.263 tonnes. La France occupe la deuxième place avec 23 % ou 317.076 tonnes.

Le secteur belge des aliments pour animaux exporte 19 % de son volume de production. Et, comme pour les importations, les Pays-Bas (28 %) et la France (38 %) représentent à nouveau les plus grands débouchés.

On remarque que les exportations totales d’aliments pour animaux en Belgique sont équivalentes à ses importations. En 2015, 1.365.027 tonnes ont été exportées contre 1.362.610 tonnes importées.

Alimenter l’économie circulaire

En 2014, la consommation totale de matières premières de tous les membres de l’Apfaca était de 7.378.000 tonnes. Si 42 % appartiennent à la catégorie des céréales, quelque 563.000 tonnes de matières premières sont des sous-produits du secteur des matières alimentaires et des carburants bio. Le core business du secteur belge des aliments composés reste donc la valorisation des sous-produits (économie circulaire).

Le direct

Le direct