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Pommes de terre: lutter contre les repousses, c’est essentiel!

Si les tas d’écart de triage sont des sources potentielles de contamination primaire du mildiou, veillons également à éliminer les repousses qui sont aussi un relais pour l’ennemi numéro de la culture!

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Les tas d’écart de triage doivent être absolument gérés (bâchage, herbicides répétés, retournement, mélange avec fumier… les solutions existent !), car ils sont souvent à l’origine de contaminations primaires du mildiou, rappelle la Fiwap dans son avis du 13 juin.

Les repousses de pomme de terre dans les cultures de betteraves, maïs, chicorées, oignons, pois, haricots, sont moins fréquemment à l’origine des contaminations primaires du mildiou. Leur densité est moindre, donc la période d’humectation est réduite. Ces repousses ayant subi plusieurs passages successifs d’herbicides, la cuticule de leurs feuilles est plus épaisse en début de végétation et donc moins sensible au mildiou.

Contaminations secondaires

Il est cependant très important de les maîtriser. Pourquoi ? Parce qu’elles sont souvent à l’origine des contaminations secondaires, c’est-à-dire une fois que le mildiou est dans l’environnement, elles maintiennent une pression du pathogène tout au long de la saison.

Une parcelle de betterave ou de chicorées dont le précédent était un froment et l’anté-précédent une pomme de terre, et infestée de repousses, cela équivaut à une rotation pomme de terre – froment – pomme de terre sur le plan de la fatigue du sol et des risques pathogènes.

Si la lutte chimique n’est pas possible, et tant que la culture l’autorise, un binage permet de réduire jusqu’à 70 % les repousses de pomme de terre. Solution ultime, l’arrachage manuel.

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