Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementSans surprise, la sécheresse qui s’est abattue cet été sur le Vieux Continent a eu de lourdes conséquences sur les productions végétales européennes. Blé, maïs, soja ou encore betteraves figurent parmi les victimes de cet épisode. Cela ne sera pas sans impact sur les échanges commerciaux.
La trêve estivale a été le théâtre de récoltes contrastées dans l’hémisphère Nord, de nouvelles tensions géopolitiques (Ukraine-Russie, Chine-Taïwan) et de conditions météorologiques difficiles. Les rendements, bien qu’hétérogènes, permettent une bonne production européenne en blé et en colza au contraire du maïs et du tournesol qui inquiètent les acteurs.
Diverses tendances s’opposent actuellement dans les filières végétales bio. Certaines se développent tout en rencontrant la demande des consommateurs tandis que d’autres se caractérisent par une offre excédentaire. À cela s’ajoute la hausse généralisée des coûts de production. Le scepticisme est de mise chez de nombreux producteurs.
En dépit d’une détente des prix du blé après six mois de guerre en Ukraine, la situation pourrait « basculer de nouveau » sans montée en puissance des exportations de la mer Noire, a indiqué mardi le cabinet d’analyses Agritel (Argus Media France).
La folie haussière des matières premières agricoles, dont les prix ont battu des records avec la guerre en Ukraine, semble faiblir : les cours du blé, du soja ou encore du colza ont marqué une baisse ces derniers jours, notamment car les exportations de blé russe s’annoncent pléthoriques.
Le Polarnet, un cargo battant pavillon turc et transportant 12.000 tonnes de maïs ukrainien a atteint lundi la ville d’Izmit sur la mer de Marmara en Turquie, devenant ainsi le premier navire à atteindre sa destination finale depuis qu’un accord a été conclu pour libérer les stocks de céréales bloqués dans les ports de la mer Noire depuis le début de la guerre entre les deux anciens pays du bloc soviétique, rapporte l’agence officielle Anadolu
Cette année, les fruiticulteurs belges devraient produire 219 millions de kg de pommes, soit un recul de 12,2 % par rapport à l’année dernière. Du côté des poires, 367 millions de kg devraient être récoltés, soit une hausse de 3 % en un an.
Suite au séminaire sur le développement des protéines végétales en Wallonie organisé par la Fwa en mars – voir notre édition du 7 juillet –, nous avons pu faire le point sur leurs productions chez nous. François Héroufosse, directeur du pôle de compétitivité Wagralim, s’y était, quant à lui, intéressé aux innovations en lien avec ces protéines et aux rôles à jouer pour l’industrie agroalimentaire. Et le moins que l’on puisse écrire… De nombreux défis sont encore à relever !
Selon les estimations des organisations et coopératives agricoles de l’UE (Copa-Cogeca), publiées début juillet, la production totale de céréales en 2022 devrait s’élever à 277 millions de tonnes dans l’UE-27.
En mars, la Fédération wallonne de l’Agriculture (Fwa) organisait son séminaire sur le développement des protéines végétales en Wallonie. L’occasion pour Jorge Ercoli, alors chargé de projets pour la Fwa, d’évoquer la situation wallonne, les productions agricoles, la consommation et la place réservée à la production desdites protéines dans la Pac ; pour François Héroufosse, directeur du pôle de compétitivité Wagralim, de s’intéresser aux innovations et aux rôles à jouer pour l’industrie agroalimentaire.
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