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Mieux valoriser l’azote en culture de pommes de terre

Belfertil et Belgapom ont uni leurs efforts pour proposer aux producteurs et conseillers un nouveau site web centré sur la fertilisation durable de la pomme de terre. Celui-ci regorge d’informations et conseils pratiques pour optimaliser l’efficacité de la fumure.

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La Belgique est une terre de pommes de terre. Quelque 100.000 ha sont consacrés à sa culture, tandis que la chaîne agroalimentaire qui lui est dédiée emploie plusieurs milliers de personnes.

Toutefois, les pommes de terre peuvent se montrer « paresseuses » une fois installées dans leurs parcelles. En raison de leurs racines peu profondes, les plantes manquent d’efficacité en matière d’absorption des nutriments.

« Les agriculteurs peuvent améliorer cet aspect afin d’accroître les rendements et limiter les pertes d’engrais. En effet, une préparation et une fertilisation adéquates garantissent une utilisation durable et optimale des nutriments par la culture », expliquent de concert Belfertil, l’Association belgo-luxembourgeoise de l’industrie des engrais minéraux et biostimulants, et Belgapom, l’organisation professionnelle pour le négoce et la transformation de la pomme de terre.

Des objectifs ambitieux

Tous deux ont d’ailleurs uni leurs efforts pour proposer aux patatiers un nouveau site web dédié à la fertilisation durable. Celui-ci est accessible via www.fertilisationdurable.be.

Son but est de promouvoir les bonnes pratiques en matière de fertilisation afin de réduire les pertes d’azote. Les partenaires affirment d’ailleurs vouloir « porter l’efficacité de l’utilisation de l’azote à 70 % d’ici à 2030, contre environ 55 % actuellement ». Un objectif qu’ils qualifient « d’ambitieux », mais réalisable « en prodiguant les bons conseils ».

Les producteurs, agronomes de l’industrie, conseillers et pouvoirs publics peuvent, grâce à ce site, mieux comprendre les défis et les solutions qui se présentent à eux en matière de fertilisation. De quoi, in fine, mieux valoriser les engrais, accroître la qualité des tubercules et, enfin, réduire les coûts et la pression pesant sur l’environnement.

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