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Trop de gens nous aiment

Nom d’un petit bonhomme ! Me voici monté en grade, à l’insu de mon plein gré : je serais devenu « populiste ». Et bien dites donc, je ne m’attendais guère, lorsque j’ai écrit « Les vampires des labos », à rentrer dans le club très sélect des Donald Trump & Cie. Le costard taillé pour moi par l’Arsia m’est mille fois trop grand, je n’en méritais pas tant. Même mon chien en a ri, quand je lui ai raconté…

Je ne suis que l’humble relais des gens de la terre, de leurs complaintes retenues qu’ils n’osent crier trop fort, de leurs souffrances qu’ils endurent en silence par fierté, et aussi par peur des représailles de l’administration. Les cris de douleur sont très mal vus : la réaction de l’Arsia nous le démontre cette fois encore. On est taxé de « populisme » si l’on exprime tout haut, sur la place publique, son mal-être et sa révolte face à un système étouffant. Il faut mordre sur sa chique et dire « merci », comme nos ancêtres les serfs, les vilains...

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Pour qui? Pourquoi?

Voix de la terre Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, je ne sais toujours pas pour qui, ni pourquoi je voterai d’ici un petit mois. Sans doute suis-je un mauvais citoyen, de me sentir aussi peu concerné par la politique ? Et pourtant, je devrais ! L’agriculture est particulièrement tributaire des propositions présentées et débattues dans les hémicycles des parlementaires, des décisions prises dans les cabinets des ministres. Voter pour des gens compétents relève de la plus haute importance, sinon le premier branquignolle venu risque fort de prendre les rênes de nos destinées. Si tu ne viens pas à la politique, celle-ci viendra à toi, fatalement…
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