Trop de gens nous aiment
Nom d’un petit bonhomme ! Me voici monté en grade, à l’insu de mon plein gré : je serais devenu « populiste ». Et bien dites donc, je ne m’attendais guère, lorsque j’ai écrit « Les vampires des labos », à rentrer dans le club très sélect des Donald Trump & Cie. Le costard taillé pour moi par l’Arsia m’est mille fois trop grand, je n’en méritais pas tant. Même mon chien en a ri, quand je lui ai raconté…
Je ne suis que l’humble relais des gens de la terre, de leurs complaintes retenues qu’ils n’osent crier trop fort, de leurs souffrances qu’ils endurent en silence par fierté, et aussi par peur des représailles de l’administration. Les cris de douleur sont très mal vus : la réaction de l’Arsia nous le démontre cette fois encore. On est taxé de « populisme » si l’on exprime tout haut, sur la place publique, son mal-être et sa révolte face à un système étouffant. Il faut mordre sur sa chique et dire « merci », comme nos ancêtres les serfs, les vilains...
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