Accueil La Une

La Une

La Une

L'info en continu Voir toute l’actualité en continu >

Abonnez-vous

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles

Voir l'offre d'abonnement

Quand l’horticulture passe en mode écologique et silencieux!

La vie est là, discrète, bruyante, colorée, petite, immense, à l’ombre. De nombreuses fleurs courbent leurs têtes, leurs cœurs de taffetas mauve ou jaune dévoilant un trésor d’étamines dorées, éclatées de chaleur printanière. Leuze-en-Hainaut un peu engourdie sous le regard de la collégiale Saint-Pierre dont la majesté le dispute à l’austérité. À ses pieds, le centre éducatif éponyme s’y accroche comme une pochette remplie de nuages. On y apprend la terre, le jardin, la culture et tout ce qui embellit le quotidien.

Le stress de leurs animaux: ce que les éleveurs de poules redoutent le plus!

Après près de quatre mois de confinement, les poules pondeuses de la ferme des Longs-Prés à Rognée, près de Walcourt, peuvent enfin profiter de leur espace en plein air. Une nouvelle vie pour ces 15.000 volailles dont le tempérament stressé n’est pas vraiment enclin aux changements. Laurent Decaluwé, éleveur bio, nous a ouvert les portes de ses bâtiments pour discuter des mesures prises contre la grippe aviaire. Des mesures lourdes de conséquences pour ces animaux qui produisent en moyenne 14.000 œufs par jour.

Le choix des lecteurs

Mieux se former grâce à un potager sur le campus à la Helha

Bien manger grâce à une alimentation saine et durable, c’est un défi auquel nous sommes tous confrontés, et l’un des enjeux actuels de notre société. Pour former les professionnels de demain, la haute école Louvain en Hainaut (Helha) propose depuis 2022 un bachelier sur cette thématique. Et afin d’être au plus près des réalités de leur futur métier, les étudiants peuvent travailler dans un potager aménagé sur le campus.

Son propre maître? Vraiment?

Un agriculteur, dit-on, est son propre maître. Légende ou réalité ? Chaque matin, il se lève avec un plan de travail en tête, un schéma mental qu’il a dessiné lui-même, que personne ne lui a imposé, ni un patron, ni un chef de chantier ou un quelconque directeur. Il organise sa journée comme bon lui semble, sans limites ni obligations. Vu de l’extérieur, notre métier semble baigner dans une forme de liberté absolue, mais au-delà des apparences, des obligations de résultat déterminent le parcours à accomplir. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne l’agriculture contractuelle, forme moderne et pernicieuse de servitude paysanne.