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Monopoly

Vais-je en parler ? Vais-je encore radoter sur ce sujet maintes fois évoqué dans les colonnes du Sillon Belge ? M’en tiendrez-vous rigueur, excédés par un thème qui retourne chez d’aucuns le couteau dans un ulcère douloureux, chaque fois qu’il est évoqué ? Mille excuses, mais le renchérissement exponentiel des terres agricoles mérite un article, mille articles de presse, tant le sujet nous touche au plus profond de notre cœur paysan ! Nous sommes précipités au centre d’un jeu mortel de Monopoly, lequel consiste à nous ruiner par des opérations immobilières, au gré des coups de dés qui font et défont les fortunes.

Est-ce un bien, est-ce un mal ? En quelques décennies, les prix de vente et les loyers des parcelles agricoles ont bondi de manière ahurissante, multipliés par deux, par trois, par quatre ! On pourrait se réjouir, et se dire que nos quelques hectares de prairies ou de terres labourables représentent maintenant un bon petit bas de laine, une rente qui sera bien utile dans nos vieux jours, quand il faudra se résigner à rejoindre une maison de repos. À leur tour, rétines et pupilles, nos héritiers ont les yeux qui brillent, quand ils prennent connaissance des résultats des ventes...

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Pour qui? Pourquoi?

Voix de la terre Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, je ne sais toujours pas pour qui, ni pourquoi je voterai d’ici un petit mois. Sans doute suis-je un mauvais citoyen, de me sentir aussi peu concerné par la politique ? Et pourtant, je devrais ! L’agriculture est particulièrement tributaire des propositions présentées et débattues dans les hémicycles des parlementaires, des décisions prises dans les cabinets des ministres. Voter pour des gens compétents relève de la plus haute importance, sinon le premier branquignolle venu risque fort de prendre les rênes de nos destinées. Si tu ne viens pas à la politique, celle-ci viendra à toi, fatalement…
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