Bruxelles aux deux visages
Depuis toujours, les gens des villes regardent les campagnes de deux façons ; il en est qui prétendent savoir comment doit aller le monde, et qui prennent volontiers la posture du mépris, puis d’autres, qui prennent le chemin de la rencontre, et qui ne demandent qu’à apprendre.
J’ai commencé la semaine passée avec les premiers et je l’ai terminée avec les seconds. Lundi, oups, un grand quotidien bruxellois venait de publier un pamphlet : « L’illusion d’une agriculture wallonne vertueuse » et c’est signé par un économiste renommé dans le microcosme de la haute finance.
Même si tout ce qui est excessif devient insignifiant, disait Talleyrand, il faut oser discréditer l’agriculture wallonne « Au nom de la rose » qui nous arrive du Kenya par avion et condamner nos verts pâturages au nom de « la...
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