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Vingt-deux! V’là les poulets!

Je n’ai jamais très bien compris pourquoi on appelle « poulets » les gendarmes… Pour éclairer ma lanterne et ne pas mourir idiot, mes petits doigts ont tapoté le clavier et consulté vous savez qui ; la réponse a fusé en moins de 0,02 seconde : en 1871, à Paris, une caserne construite à l’emplacement du Marché aux Volailles a été mis à la disposition de la Préfecture de Police, et les membres de cette digne confrérie ont hérité de ce sobriquet pour le moins truculent !

« 22, v’là les poulets ! ». L’arrivée des flics suscite aussitôt la crainte, le respect, l’interrogation, parfois la fuite si l’on a quelque chose à se reprocher. Les vrais poulets ne sont pourtant pas si effrayants ! Cuits au four ou à la broche, en potée ou en bouillon, ils ravissent les palais pour le meilleur et pour le pire. Oui, pour le pire, quand on s’aperçoit qu’ils n’ont pas vraiment été choyés durant leur courte vie, dans les élevages industriels où ils se sont pressés par milliers autour des abreuvoirs et des mangeoires, où leur étaient servis ad libitum des...

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