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Dix ans après, toujours un parfum de crise dans le lait

L’image avait marqué les esprits: trois millions de litres de lait déversés dans un champ. Le 16 septembre 2009, des centaines de tracteurs et des milliers de producteurs laitiers excédés s’étaient donné rendez-vous à Ciney pour réclamer une régulation de la production et des prix du lait couvrant leurs frais. Ils avaient même lancé une «grève du lait» qui avait fait tache d’huile dans plusieurs pays européens.

Dix ans plus tard, les prix se sont certes redressés, le prix du beurre (une composante du prix du lait avec celui de la poudre de lait) a même flambé fin 2017, mais tout n’est pas rose pour autant. Loin de là. «Le prix du lait est actuellement en train de rebaisser, il est entre 30 et 32-33 cents le litre. Mais les coûts de production, en incluant un salaire à l’éleveur, sont de 43-45 cents. Sans salaire, c’est entre 30 et 33 cents, en fonction de la ferme. Aujourd’hui, on arrive juste à payer les factures mais si on veut une rémunération, on n’y est pas», résume Erwin Schöpges, président...

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