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Après la pluie…

Au risque de vous paraître banal, j’aimerais vous parler de la pluie et du bon temps, car j’ai eu grand plaisir, -vous aussi sans doute ! –, à retrouver ces jours-ci un coin de ciel bleu où luit un soleil rieur, après des semaines et des semaines de météo grise et humide ! Depuis la Toussaint, la pluie s’est incrustée chez nous. Omniprésente au-devant de la scène, elle s’est déclinée sous toutes ses formes : tantôt droite et battante, un autre jour venteuse et cinglante, puis fine et vaporeuse, quelquefois torrentielle et tourbillonnante… Nous avons eu droit à tout un catalogue d’averses intermittentes ou de précipitations continues, de quoi renflouer quelque peu les nappes phréatiques au niveau zéro, et rendre vie à nos sources et ruisseaux en panne sèche depuis l’été. Depuis la mi-janvier, -ouf ! –, les hautes pressions ont repris du poil de la bête. Les nuages se déchirent en lambeaux emportés par les vents, et personne n’est fâché de retrouver enfin un ciel plus dégagé.

La météo, il est vrai, joue avec les humeurs des uns et des autres. Novembre et décembre ont très peu d’heures de clarté à nous proposer chaque jour ; le soleil reste bas à l’horizon, et si d’épais brouillards et nuages bas jettent de surcroît un écran où passent très peu de rayons lumineux, il ne nous reste qu’à vivre dans une semi-obscurité permanente, pas très réjouissante, à nous contenter des lumières artificielles, froides et douloureuses aux yeux. Cela ne rend pas les gens particulièrement joyeux, regards baissés et sourires en berne. On se fait plus facilement klaxonner si on...

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