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Fièvre catarrhale: Pays-Bas, Allemagne et Belgique réclament vaccin et dérogation

Les ministres de l’Agriculture des Pays-Bas, de l’Allemagne et de la Belgique, trois pays dont le cheptel est touché par la fièvre catarrhale (maladie de la langue bleue), ont plaidé pour le développement rapide d’un vaccin et, dans l’attente, pour plus de souplesse sur les autorisations d’exportation de leurs bovins et ovins sains.

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Une forte résurgence de fièvre catarrhale affecte plus de 2.250 élevages bovins et ovins aux Pays-Bas. La Belgique et l’Allemagne ont chacune repéré un cas sur leur territoire, dans des exploitations proches de la frontière néerlandaise, à Merksplas (nord de la province d’Anvers) dans le cas belge.

La maladie, qui touche majoritairement les moutons mais peut également affecter les bovins, les chèvres et d’autres ruminants sauvages, est transmise par piqûre de moucheron. Elle n’est pas contagieuse à l’homme et ne présente aucun danger pour lui, mais la perte pour un pays de son statut indemne limite fortement les échanges d’animaux sensibles au virus et destinés aux autres États membres, rappelle l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire.

Étant donné qu’aucun vaccin n’est actuellement enregistré dans l’Union européenne pour le sérotype 3 de la maladie, les exportations bovines sont au point mort. Certes, les États membres peuvent autoriser l’entrée de ces animaux dans le cadre d’assouplissements spécifiques, mais ces assouplissements varient d’un État membre à l’autre.

C’est pour ces raisons que les ministres des trois pays se sont présentés devant la presse pour une déclaration commune en marge du conseil des ministres européens de l’Agriculture, à Luxembourg. Le Néerlandais Piet Adema, l’Allemand Cem Özdemir et le Belge David Clarinval ont réclamé la mise au point d’un vaccin le plus rapidement possible, par des efforts sur le budget européen de la recherche et de la part des firmes pharmaceutiques.

Une deuxième demande s’adresse à la Commission, afin d’obtenir une dérogation à l’exportation pour les bêtes saines, ainsi qu’aux pays membres, pour qu’ils fassent preuve de souplesse et acceptent d’importer les animaux vivants «dans de bonnes conditions de sécurité», a souligné M. Clarinval. «Ce sont deux demandes importantes pour nos éleveurs et nos producteurs».

D’après Belga

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