Accueil Economie

La Fugea mènera aussi des actions, dès vendredi

La Fédération unie de groupements d’éleveurs et d’agriculteurs (Fugea) mènera elle aussi une série d’actions en Wallonie, à partir de ce vendredi 26 janvier, dans un contexte de ras-le-bol généralisé parmi les agriculteurs, a indiqué mercredi le président du syndicat agricole wallon, Philippe Duvivier, à l’agence Belga.

Temps de lecture : 2 min

La Fédération wallonne de l’agriculture (Fwa), quant à elle, a déjà annoncé une semaine d’actions, dès le lundi 29 janvier, afin de protester notamment contre des revenus en berne, des législations trop complexes et une surcharge administrative. Des actions qui font écho à des mouvements de protestation récents dans plusieurs pays européens, comme la France ou l’Allemagne. La Fwa compte ainsi installer des barrages filtrants. Chaque jour de la semaine prochaine, des actions auront lieu dans une province wallonne différente.

«Nous n’allons pas interdire à nos membres de participer aux actions de la Fwa mais nos actions seront plus ciblées», annonce pour sa part Philippe Duvivier, sans pouvoir dévoiler pour l’heure la forme que prendront ces actions de la Fugea.

Les griefs de la Fugea, qui se présente comme un «mouvement paysan» soutenant des politiques agricoles «défendant l’autonomie paysanne et une agriculture durable multifonctionnelle», sont grosso modo les mêmes, bien que certains accents puissent être différents. Les problématiques des revenus des agriculteurs, du renouvellement des générations et de la complexité administrative sont pointées du doigt. «Les normes européennes se rajoutent aux normes régionales. Avec des échéanciers différents. On rajoute, on rajoute, on rajoute... C’est trop complexe, les agriculteurs deviennent fous!», résume Philippe Duvivier.

Du côté flamand, ni le puissant Boerenbond ni l’Algemene Boerensyndicaat (ABS) n’ont l’intention, pour l’instant, de mener des actions, contrairement à ce qui est prévu en Wallonie. Au nord du pays, à l’instar des Pays-Bas, ce sont plutôt les normes d’émissions d’azote qui ont cristallisé la colère des éleveurs.

A lire aussi en Economie

Voir plus d'articles