La contestation ne faiblit pas en Europe
En Espagne principalement mais aussi en Grèce, en Italie, chez nous ou en Pologne, la contestation des agriculteurs continue et les dirigeants politiques tentent tant bien que mal de calmer la situation.
Depuis le mois de janvier, plus d’une douzaine de pays de l’UE ont connu des épisodes de manifestations de la part de leurs agriculteurs.
L’Espagne sous pression
Bruxelles attend les tracteurs
À Bruxelles, une nouvelle action de protestation est attendue le 26 février, en marge d’une réunion du conseil Agriculture, à l’initiative de la Fugea, alors qu’au même moment, les ministres de l’UE débattront des réponses à apporter la situation de crise actuelle.
En Grèce, où le premier ministre a rencontré des agriculteurs et s’est dit ouvert à la discussion malgré des « marges fiscales limitées » après avoir accordé une baisse des factures d’électricité et de la TVA sur l’engrais. En Italie, la présence de tracteurs à Rome a poussé la Première ministre italienne Giorgia Meloni à restaurer des exemptions fiscales pour les agriculteurs à bas revenus.
A l’est, le mouvement de protestation des agriculteurs polonais à la frontière avec l’Ukraine a s’est durci le 11 février lorsqu’une cargaison de céréales ukrainiennes à destination de l’UE a été déversée sur la route, obligeant le ministre polonais de l’Agriculture à présenter ses excuses.