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Impact de la faune sauvage sur les animaux d’élevage: des mesures publiques à prendre

Monsieur l’échevin de l’agriculture, Messieurs les élus locaux, Messieurs responsables à la DNF,

Nous, éleveurs de la commune de Saint-Hubert, avons décidé de vous interpeller suite à un problème qui nous préoccupe terriblement. L’impact de la faune sauvage, en particulier cervidés et sangliers, sur la santé de nos animaux d’élevage, bovins et moutons.

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En effet, il n’est plus à démontrer que cette faune cohabite quotidiennement avec nos animaux. Nous avons là un mélange d’un bien public ou public/privé avec un bien strictement privé. Très récemment, un éleveur a pu à son grand désarroi estimer sur une heure de temps, en 4 endroits, 70 cervidés broutants parmi des vaches pour certains.

Ces animaux sauvages sont le réservoir de nombreuses maladies transmissibles. L’impact financier mais aussi sur le bien-être de nos animaux est considérable. Nous subissons des pertes dues à la prévention, la mortalité et la morbidité.

Étant donné que la loi nous interdit de prendre des mesures radicales pour protéger notre propriété privée, il nous semble normal de demander que le public fasse son travail et donc prenne les mesures nécessaires pour que notre bétail ne subisse plus les désagréments de cette cohabitation.

Alors que la maladie de la langue bleue fait son grand retour et que la mise au champ est imminente, nous vous demandons de traiter notre demande en urgence.

En espérant avoir de vos nouvelles rapidement, recevez nos salutations,

Les agriculteurs de Arville, Awenne et Mirwart

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Son propre maître? Vraiment?

Voix de la terre Un agriculteur, dit-on, est son propre maître. Légende ou réalité ? Chaque matin, il se lève avec un plan de travail en tête, un schéma mental qu’il a dessiné lui-même, que personne ne lui a imposé, ni un patron, ni un chef de chantier ou un quelconque directeur. Il organise sa journée comme bon lui semble, sans limites ni obligations. Vu de l’extérieur, notre métier semble baigner dans une forme de liberté absolue, mais au-delà des apparences, des obligations de résultat déterminent le parcours à accomplir. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne l’agriculture contractuelle, forme moderne et pernicieuse de servitude paysanne.
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