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Pourquoi pas aussi notre viande bovine!

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La visite informelle mais très concrète organisée ce 20 avril dans une exploitation familiale spécialisée dans l’élevage et l’engraissement de BBB intervient dans le cadre des contacts que notre pays développe avec la Chine pour accroître ses exportations vers le géant asiatique.

« Nous avons initié cette démarche pour la viande de porcs, avec des résultats probants depuis 2015 (voir aplat ci-dessus), et nous l’élargissons à la viande bovine », indique le ministre fédéral de l’Agriculture Willy Borsus. « Les contacts noués de cette manière, en toute transparence, participent à démontrer aux autorités et experts chinois l’excellence de nos pratiques d’élevage, de notre système de traçabilité et de la qualité supérieure de notre viande bovine, dans le respect de pratiques durables. La garantie de sécurité sanitaire est une priorité pour les services chinois homologues à notre Afsca. Pour pénétrer des marchés à l’export, et plus encore dans ce cas bien précis, il faut pouvoir répondre à des normes sanitaires particulièrement strictes. »

Face aux difficultés rencontrées par les éleveurs wallons, le ministre plaide auprès des consommateurs belges en faveur du made in Belgium, mais il juge qu’une partie de la réponse à la crise doit venir également des marchés à l’exportation. « Nous sommes particulièrement actifs dans nos négociations avec la Chine, mais aussi avec le Japon et le Vietnam. Ces ouvertures de débouchés vers l’extérieur sont des signes positifs pour notre marché et pour les prix de nos productions. Le marché chinois est actuellement faiblement consommateur de viande bovine, il est bien davantage tourné vers la viande porcine et la volaille, en ce compris les morceaux que nous ne consommons habituellement pas. »

En effet, comme ne manqua pas de souligner l’ambassadeur Qu Xing, « dans le passé, c’est essentiellement la population musulmane de la Chine qui consommait de la viande bovine. Mais l’accroissement du niveau de vie général de la population offre depuis une dizaine d’années l’opportunité à un nombre croissant de consommateurs de diversifier sa consommation de viande. »

« C’est ce nouveau marché que nous visons plus particulièrement, souligne le ministre Borsus. ».

M. de N.

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