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Voir l'offre d'abonnementDu 27 au 29 avril s’est tenu à Namur le Dair’Innov Congress : un congrès international accueillant une centaine de scientifiques de haut vol venus des quatre coins du monde.
Le Réseau Radis (Réseau alimentaire Dinant solidaire) a pour objectif de soutenir et développer la transition de la région dinantaise vers une alimentation bio et locale, en favorisant l’implication de toutes et tous.
C’est une histoire bien belge, une première dans notre assiette qui devrait susciter l’engouement ! « Pré de chez nous » – un label destiné à une viande bovine, locale, qui allie qualité, bien-être animal et durabilité – est une collaboration entre trois acteurs clés : Bernard Gotta, maître chevilleur, Sobemax, sélectionneur d’animaux, et Dumoulin, producteur d’aliments. Si la réflexion du projet a pris quelques années, une fois lancé, le label semble déjà faire l’unanimité auprès des bouchers.
Au nom des représentants du secteur avicole au sein du Collège des Producteurs et sur base des difficultés vécues par les éleveurs de poules pondeuses biologiques, ledit Collège lance un cri d’alarme.
Le Comité du Lait a publié, voici quelques jours, le rapport de ses activités conduites en 2021. Parmi les nombreuses informations qu’il recèle, on y lit que les éleveurs laitiers ont fait un travail remarquable, comme de coutume. En effet, bien que certains indicateurs accusent un léger recul, le lait wallon demeure d’une excellente qualité, à l’image de ce qui a pu être observé les années précédentes.
Afin de renforcer l’efficacité de sa directive sur les émissions industrielles, la commission prépare une révision qui prévoit d’abaisser le seuil « d’unités de bétail » à partir duquel les installations de porcs et de volailles sont couvertes, et d’ajouter l’élevage bovin dans son champ d’application.
La Wallonie ne recense à l’heure actuelle que 40 pisciculteurs professionnels. Trop peu nombreux pour satisfaire la consommation intérieure, ceux-ci s’inquiètent pour l’avenir de leur filière qui peine à attirer les jeunes, malgré l’attrait croissant des consommateurs pour un poisson élevé et transformé localement.
Avec la crise de la Covid-19 et la guerre en Ukraine, les marchés ont clairement été impactés. Et celui de la viande notamment qui a vu deux grandes tendances se dessiner ! Benoît Cassart, secrétaire général de la Fédération du commerce de bétail et viande, revient sur ces mouvements de fonds qui font évoluer le visage de l’élevage wallon.
En ovins viande, ce printemps 2022 est aussi marqué par des éléments positifs : des cours d’agneaux qui se maintiennent à un niveau élevé, une bonne prolificité des brebis qui ont mis bas en fin d’hiver. Il convient donc de garder le cap malgré la forte augmentation du prix des aliments. Parmi les leviers possibles pour acheter moins d’aliment, alloter les animaux avec les mêmes besoins alimentaires reste la principale source d’économie.
La préoccupation sociétale concernant l’utilisation d’antibiotiques dans la production animale reste une question importante, également pour la Belgian Feed Association (BFA). Ces dernières années, la BFA s’est fortement engagée à réduire l’utilisation d’antibiotiques dans les aliments médicamenteux. En 2021, une réduction de 74 % a été réalisée par rapport à 2011. L’objectif d’une réduction de 75 % d’ici 2024 est ainsi à portée de main.
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