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Voix de la terre

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La faim pour guérir?

Voix de la terre Chaque année, la médecine progresse et permet la guérison de maladies réputées autrefois incurables. Pourtant, de nouvelles pathologies apparaissent ou d’autres fort rares se développent de manière inquiétante. Ainsi, les maladies dites « auto immunes », -quand notre immunité est déboussolée et se retourne contre nous –, sont maintenant fréquemment identifiées, et semblent se répandre comme une épidémie dans notre population occidentale bien (ou trop, ou mal ?) nourrie : diabète de type 1, maladie cœliaque, lupus érythémateux, polyarthrite, etc. Les chercheurs s’arrachent les cheveux pour découvrir les causes profondes de ces dysfonctionnements immunitaires, afin de mettre au point des traitements adaptés. Récemment, des études très sérieuses menées sur des souris ont établi qu’un jeûne sévère peut aider à régler la subtile mécanique de nos systèmes de défense biologique. La faim engendre un stress excessif qui stimule les mécanismes de survie jusqu’à leur paroxysme. Le corps en « oublie » ses pseudo-souffrances ; le système immunitaire paniqué se remobilise et se concentre sur ce problème devenu très urgent. Il se reformate, comme un disque dur d’ordinateur qu’on vide de ses programmes déboussolés, pour les réinstaller ensuite et remettre de l’ordre dans tout un bazar devenu ingérable !
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Décroissants chauds au matin du monde

Ces temps-ci, ils descendent tous dans la rue : les sans-rien, les sans-boulot, les sans-papiers, les sans-avenir, les sans-espoir, les sans-idées… Des sans-rides et des sans-dents, des sans-diplômes et des sans-cheveux, des sans-gêne et des sans-complexe, des sangs chauds et des sangs froids, tous mélangés. Sans-culottes du jeudi ou du samedi, ils brandissent des pancartes, s’habillent de gilets jaunes, foulards rouges, chemises blanches ou bonnets verts, scandent des messages pour tous les goûts, toutes les couleurs ; tous les coûts, toutes les douleurs.

Vingt-deux! V’là les poulets!

Je n’ai jamais très bien compris pourquoi on appelle « poulets » les gendarmes… Pour éclairer ma lanterne et ne pas mourir idiot, mes petits doigts ont tapoté le clavier et consulté vous savez qui ; la réponse a fusé en moins de 0,02 seconde : en 1871, à Paris, une caserne construite à l’emplacement du Marché aux Volailles a été mis à la disposition de la Préfecture de Police, et les membres de cette digne confrérie ont hérité de ce sobriquet pour le moins truculent !

Être à l’écoute

Dans nos régions dit-on, l’agriculture est à la croisée des chemins, un vaste carrefour vivement éclairé, grouillant de monde, équipé de feux clignotants tantôt oranges et tantôt rouges, avec des petits flèches vertes pour nous montrer la voie du bio ou de l’agro-écologie, et d’autres panneaux pour nous indiquer toutes sortes de diversifications possibles et imaginables. Les signaux ne manquent pas, et chacun d’entre eux pointe une ou plusieurs directions, grevées d’obligations. Le choix est tellement vaste et les directives si nombreuses, que l’agriculteur d’aujourd’hui y perd sa religion, comme dans la chanson de R.E.M., et ne sait plus à quel saint se vouer, coincé au milieu du jeu de quilles en attendant un signe du Ciel qui lui montrera la bonne sortie.

Pollueur-payeur!Dépollueur-payeur, aussi!?

Dernièrement, tant la télévision que les journaux ont fait écho de l’incivilité grandissante de certains concernant les trouvailles faites dans les stations d’épuration. Ce n’est pas étonnant. Il suffit de voir ce qu’on doit ramasser le long des routes.

Le choix des lecteurs

Une solution «sur mesure» pour chaque planteur

Cher planteur hennuyer anonyme, chers betteraviers, Je voudrais réagir aux propos de l’opinion publiée dans le Sillon Belge du 11 janvier dernier, « Prendre son destin en main ».

L’auteur y met en opposition deux décisions qui sont à prendre par les betteraviers belges : l’avenir d’une partie de la participation des betteraviers fournisseurs de la Raffinerie Tirlemontoise (RT) d’une part et l’investissement des agriculteurs dans le projet d’une nouvelle sucrerie à Seneffe (le projet « CoBT ») d’autre part.

Un tien vaut mieux que deux tu l’auras

La semaine dernière, j’ai lu – en premier lieu – avec une grande admiration l’article concernant la nouvelle sucrerie à Seneffe. Les chiffres et les conditions, qui y sont énumérés, sont impressionnants et plein d’espoir.

Cependant, en seconde lecture de l’article, la vraie réalité nous saute aux yeux :

Gilets jaunes sur salopettes vertes

Bonne, ou mauvaise nouvelle ? Nous ne payerons pas de contributions sur les revenus déclarés de 2017, ceux-ci sont trop bas, deux fois inférieurs aux années précédentes. Faut-il se réjouir de se voir rembourser les versements anticipés, ainsi qu’un crédit d’impôt ? Certainement pas ! Ce résultat est tout simplement affligeant, consternant, désastreux ! Il signifie que, aux yeux du ministère des finances, nous avons travaillé en 2017 pour des cacahuètes ! Et 2018 s’annonce bien pire encore, sans que personne ne sonne le tocsin. Est-il temps de descendre nous-mêmes dans les rues et d’enfiler des gilets jaunes par-dessus nos salopettes vertes ?

Prendre son destin en main

Pour le secteur betteravier belge, le mois de janvier 2019 va être sacrément important et influencera certainement l’avenir de la betterave sucrière en Belgique.

Petits biquets…

Chatons, chiots, agneaux, veaux, poulains, poussins, canetons… : les animaux nouveaux nés nous attendrissent et donnent envie de les choyer, de les protéger. C’est plus fort que nous. Personne, à moins d’être psychopathe ou lobotomisé du cerveau, ne songerait à leur vouloir le moindre mal. Et pourtant… J’ai découvert l’impensable, dans la lecture d’un article consacré à un élevage industriel de chèvres laitières. Dès leur naissance, les chevreaux sont tués pour des raisons purement économiques, ou plutôt « sacrifiés », « euthanasiés », pour reprendre les euphémismes utilisés par le journaliste agricole. Seules les chevrettes sont conservées. Aïe, aïe ! Qu’en penseraient les enfants qui visitent les fermes pédagogiques enchantées, et prennent grand plaisir à caresser les petits biquets ?