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Voix de la terre

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Les fermiers du week-end

Voix de la terre On les appelle « agriculteurs à titre complémentaire » ou « à temps partiel ». Je préfère dire « fermiers du week-end » ! Fiers comme des rois, ils s’occupent de leur exploitation agricole les samedi, dimanche, jours de congé, bien souvent chaque soirée et chaque matin, avant et après le turbin. Ce sont tous des passionnés, des amoureux de la terre et des animaux, du travail en plein air et des activités agricoles. Le rendement financier de leur second métier est fort réduit, le plus souvent. Qu’à cela ne tienne, leurs motivations sont ailleurs ! Qui sont-ils ? Ne seront-ils pas les paysans de demain ?
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Si tous les producteurs et consommateurs se donnaient la main…?

Dernièrement, de nombreux articles dans « la voix de la terre », dans les quotidiens sur la réforme de la PAC ou l’excellente émission de la RTBF « investigation » ont mis l’accent sur une dure réalité : des produits – les pommes de terre ou les tomates « chimisées »- 50 fois plus chers en grande surface que le prix payé aux producteurs ou aux travailleurs à la base. Lors des différentes interventions et avis repris dans tous ces moyens de communication, apparaît la nécessité et la possibilité de s’organiser et réagir main dans la main, producteur et consommateur. Pas mal de nouvelles réalisations ont vu le jour. L’organisation du circuit court, les uns individuellement, d’autres plus structurés par exemple, en coopérative, et certaines depuis bien longtemps telle que Coprosain depuis 50 ans. Un espoir dans cet imbroglio dont l’enjeu est capital : nourrir demain sainement et à des prix socialement abordables tout en permettant aux producteurs de continuer à vivre de par leur travail.

Forêt wallonne: 15 millions d’arbres à planter! Quels choix pour notre forêt de demain?

La forêt wallonne, dont la surface a presque doublé en 150 ans, passant de 300.000 ha en 1866 à plus de 550.000 ha à ce jour, est en souffrance depuis quelques années, victime de l’évolution climatique et de l’émergence de nouvelles maladies. Des milliers d’hectares d’arbres malades (dont 8.000 ha d’épicéas en 2 ans) ont dû être récoltés ces dernières années. À l’heure de reboiser ces surfaces, beaucoup de questions se posent, tant au niveau du choix des essences que de l’évolution de notre sylviculture. Nous, producteurs de bois, entrepreneurs et exploitants forestiers, et transformateurs de bois, rappelons que le projet pilote d’aide au reboisement de la Ministre Céline Tellier, ne portera des fruits que si les conditions d’octroi soutiennent une forêt plus résiliente mais productive.

IA: aïe aïe, ou ouaw?

Il y a IA et IA. Ne pas confondre ! Pour nous, agriculteurs, IA signifie Insémination Artificielle. Quoi d’autre ? En réalité, pour le commun des mortels, l’IA n’est autre que l’Intelligence Artificielle. Si les desiderata des technocrates de l’UE sont rencontrés lors de cette réforme de la PAC, cette IA-ci risque fort d’avoir envahi et conquis l’agriculture à l’horizon 2030. En somme, selon leur volonté affirmée, un grand nombre de tâches et de décisions pourront être gérées par des machines dites « intelligentes », équipées d’un outillage sophistiqué et bardées de capteurs sensoriels. Les paysans ne serviront plus à grand-chose…

Réforme de la PAC: la crise sanitaire ne doit pas nous faire oublier ce qu’il y a dans nos assiettes

Il n’y a pas si longtemps, la question écologique figurait parmi nos principales préoccupations. Depuis lors, la crise sanitaire et le Brexit passant par-là, nous avons quelque peu mis de côté l’imminence du défi écologique et l’importance d’une réforme qui se fait attendre ; celle de la Politique Agricole Commune. Car même si l’agriculture n’est pas seule responsable des émissions de gaz à effets de serres, pour relever ce défi écologique, l’UE dispose entre autres de la PAC, une opportunité majeure qui va conditionner l’atteinte de nos objectifs de neutralité carbone, le devenir de nos assiettes mais aussi bien sûr la vie de nos agriculteurs qu’il faudra plus que jamais soutenir dans le cadre de cette réforme nécessaire.

Éoliennes et peupliers: un traitement écologique opposé

Depuis une vingtaine d’années la mouvance écologique favorise l’implantation des éoliennes avec, depuis quelques années, un développement accéléré des moulins sans que les réticences initiales se manifestent. Des « comités de défense » de nos paysages ont d’abord mené de vives actions d’opposition à l’installation des « pylônes ailés » mais semblent aujourd’hui résignés. On ne compte pas moins de 85 éoliennes en Wallonie picarde, un territoire restreint, et d’autres sont en projet.

Le choix des lecteurs

Corona-locavorisme

La pandémie de Covid-19 a bousculé notre monde d’une manière inimaginable. Chaque jour, de nouveaux indices nous font découvrir à quel point nos modes de pensée ont été modifiés par les diverses restrictions et toutes ces perspectives inédites, induites par la présence de cet envahisseur invisible. La nourriture, par exemple, est revenue au centre des préoccupations par la force des choses, avant toutes ces distractions « essentielles » qui accaparaient auparavant la plupart des activités, du style : voyages touristiques, shopping addictif, rendez-vous gagne-pain ou rendez-vous coquins, sorties bibitives et gourmandes, loisirs, sports, culture, etc.

Sucrerie de Seneffe: encore un épilogue après sa mise en terre!

La CBB (Confédération des Betteraviers Belges) s’émeut de l’abandon du projet de construction d’une sucrerie à Seneffe porté par la CoBT (Coopérative des Betteraviers Transformateurs). Elle dit réfléchir pour ensuite agir ? Cette réflexion aurait-elle été initiée par d’autres réflexions ?

Histoire de sucre: quand les rapports entre industriels et agriculteurs ne sont pas un long fleuve tranquille

L’année 2020 s’est terminée sur une mauvaise nouvelle pour les betteraviers. La CoBT, sucrerie de Seneffe, ne se fera pas. Du moins, pas de suite, car même si ce projet ne se réalise pas dans l’immédiat, il en appellera d’autres, nous en sommes sûrs. Il aura eu le mérite de montrer au monde industriel qu’il est possible de coaliser des agriculteurs, des investisseurs et des bonnes volontés pour réaliser ce beau projet de coopérative. Malheureusement, il semble que les banques aient trébuché sur la dernière marche, probablement victimes d’un lobbying toxique. À suivre donc…