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Voix de la terre

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Le Grand Défi

Voix de la terre Placé un temps sous l’éteignoir par la crise du coronavirus, le dérèglement climatique revient au-devant de la scène par la grande porte, en ce début juillet : chaleur de fournaise au Canada et incendies, canicules hors norme en Inde et en Irak ; tornades en Europe et pluies torrentielles, fonte accélérée des glaciers et des permafrosts… La météo enfiévrée se rappelle à nos bons souvenirs par un florilège d’événements aussi spectaculaires que destructeurs ! L’accumulation des gaz à effet de serre ne cesse de s’intensifier dans l’atmosphère ; les dangers du réchauffement ne sont plus d’inoffensifs épouvantails à moineaux : ils sont bien réels et nous ont bel et bien rattrapés ! Il s’agit là du Grand Défi d’aujourd’hui. Comment dégager notre planète de cette chausse-trappe ? Placer de gigantesques miroirs en orbite autour de la Terre pour limiter le rayonnement du soleil ? Déployer un parasol spatial photovoltaïque ? Le plus simple déjà serait de combattre la cause du réchauffement, à savoir alléger la présence de GES dans l’atmosphère. Il « suffirait » d’arrêter de trop en émettre, et en même temps les recapturer pour les stocker dans un substrat stable. Les forêts et les terres agricoles seraient d’excellents « absorbants » du gaz carbonique, paraît-il ! Ainsi est né pour nous le concept d’« agriculture carbone » (Carbon Farming) ! Fantasme ou solution d’avenir ? Cela ne coûte rien d’y réfléchir…
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Un effet PPApillon?

Pur hasard, coïncidence troublante, lien de cause à effet ? Comment qualifier la singulière succession, la déroutante superposition de deux crises sanitaires : PPA et CoViD-19, touchant l’une des animaux, l’autre l’humanité tout entière ? Stupeur et tremblements, terreur et confinement ! Le 12 septembre 2018, l’analyse vétérinaire de deux sangliers retrouvés morts en Gaume mettait en évidence l’arrivée de la peste porcine africaine chez nous, laquelle entraînait la mise sous cloche de toute une région. Le 12 mars 2020, le Gouvernement Fédéral Belge admettait -enfin!!- l’urgence et la gravité de la pandémie de Sars-CoV-2, et décrétait un lock-down très strict afin d’enrayer la circulation du virus. D’une certaine manière, la PPA avait fait tinter chez nous une sonnette d’alarme, un peu comme un avertissement, une répétition générale avant l’émergence d’une crise majeure, comme si le destin voulait nous prévenir d’un risque sanitaire qui toucherait cette fois les êtres humains.

À toutes faims (in)utiles

Manger constitue l’occupation favorite des animaux, qu’ils aient des nageoires ou des ailes, qu’ils se déplacent sur mille, huit, six, quatre ou deux pattes, ou pas de patte du tout. On les voit frétillants, affairés, heureux de mordre, saliver, mâcher, avaler ; tout occupés à cette affaire de la plus haute importance ; suspendus à ce fil dont dépend leur existence ! Ensuite, ils digèrent, et leur microbiote intestinal se régale, irradiant tout leur corps de bien-être, pour autant que la nourriture soit appétissante, saine et facilement assimilable. On mange seul ou en groupe, pour assouvir une faim véritable ou une simple fringale, que l’on soit une amibe, une fourmi ou un être humain. Ce dernier y met davantage de formes ; il « culturise » et « convivialise » les repas, les charge d’émotions, de sensations, voire de sensualité. Comme disait ma grand-mère, fin cordon-bleu et féministe ironique à ses heures : « Un homme, c’est facile à piéger : on l’attrape par la (…), et on le retient par l’estomac ! ».

La croisade des enfants de la terre

En 1212 se mit en marche un mouvement inouï, absolument stupéfiant pour cette époque sombre et violente du Moyen-Âge : la mythique et légendaire Croisade des Enfants ! On en parle très peu dans les livres d’histoire : quelques lignes entre les expéditions sanguinaires des Godefroid de Bouillon, Frédérick Barberousse, Saint Louis, Richard Coeur de Lion… Censées délivrer le tombeau du Christ à Jérusalem, les croisades menées par l’Occident échouèrent toutes à atteindre un objectif durable. Querelles entre royaumes, politiques menées à court terme, égoïsme et individualisme des nobles, piraterie, pillages et massacres abominables, les États les plus riches et les plus « civilisés » ne parvinrent jamais à mener à bien une tâche pourtant à leur portée.

Les champs d’ici, les eaux de là

Dès à présent, il est possible de s’inscrire et de se placer en ordre de bataille pour les engagements MAEC 2022. Certaines mesures demandent la visite d’un expert ; ainsi, Natagriwal pourra venir dès juin diagnostiquer la pertinence de telle ou telle demande. Ne méprisons pas les MAEC, et surtout ne nous leurrons pas : nos aides PAC en faveur de l’environnement iront croissantes. La prime « vaches allaitantes » deviendra prime au maintien de prairies permanentes, ou quelque chose dans le genre, dans un avenir pas si lointain. D’ici quelques années, plus rien ne sera donné sans une grande contrepartie écologique. La lutte contre les changements climatiques échauffe de plus en plus les esprits ; la perte de biodiversité et la dégradation des sols agricoles émeuvent sans cesse davantage nos sociétés occidentales. Un vaste combat semble vouloir être engagé, afin de restaurer un équilibre dans les cycles du carbone et de l’azote. Chez nous ! En Europe ! Mais ailleurs ?

Les femmes sont bien là!

Les femmes sont là ! Si un mot pouvait exprimer ce que j’ai ressenti en lisant la Voix de la terre du 15 avril « Où sont les femmes ? », c’est merci  ! Merci à vous, Marc Assin, d’avoir publié un texte comme celui-là dans le Sillon Belge ; le droit des femmes est encore bien trop souvent bafoué et toutes les voix qui s’élèveront ne seront jamais de trop pour dénoncer cette injustice.

Le choix des lecteurs

La chevauchée des vaches qui rient

« La Vache qui rit »’ a fêté ses cent ans ce 16 avril 2021 ! Sa bonne bouille rouge, ses jolies boucles d’oreilles et son sourire éclatant ont traversé les décennies, exemple parfait d’un marketing réussi au-delà de toute espérance, pour le meilleur… et pour le pire !

Où sont les femmes?

Ursula n’en revient toujours pas ! Lors de la rencontre Union Européenne-Turquie, le Belge Michel et l’Ottoman Erdogan se sont octroyé les deux seuls fauteuils disponibles, tels deux gros pachas sur leur trône, la reléguant au sofa surbaissé, en position inconfortable et humiliante, éloignée des deux « mecs », corps crispé et cou tordu pour suivre la conversation. La « légendaire » galanterie des mâles politiques n’a pas failli à sa réputation… En 2021!!

Les fermiers du week-end

On les appelle « agriculteurs à titre complémentaire » ou « à temps partiel ». Je préfère dire « fermiers du week-end » ! Fiers comme des rois, ils s’occupent de leur exploitation agricole les samedi, dimanche, jours de congé, bien souvent chaque soirée et chaque matin, avant et après le turbin. Ce sont tous des passionnés, des amoureux de la terre et des animaux, du travail en plein air et des activités agricoles. Le rendement financier de leur second métier est fort réduit, le plus souvent. Qu’à cela ne tienne, leurs motivations sont ailleurs ! Qui sont-ils ? Ne seront-ils pas les paysans de demain ?