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Voix de la terre

Voix de la terre

Le virus s’en va, le vil Russe s’en vient

Voix de la terre Avant -mais c’était avant…-la guerre déclenchée par Poutine, le mot « Ukraine » était indissociablement lié à ses « terres noires » les plus fertiles du monde. Voir ce paradis agricole labouré par les chars russes et rougi par le sang des victimes est un vrai crève-cœur. Les conflits guerriers n’amènent jamais rien de bon : des souffrances incommensurables, des destructions, des pollutions, un gaspillage insensé de ressources et d’énergie, à l’heure où le dérèglement climatique menace l’humanité toute entière.
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«Bêteraviers»: équitable rimait avec durable

En 2020, nous avons cultivé nos betteraves sans en tirer de bénéfices, juste de quoi couvrir nos frais. Selon différentes comptabilités, le prix de revient moyen d’un ha de betteraves est de 2.380 €/ha soit exactement ce que peut toucher, si le prix de 28 € ne change pas, celui qui fait 85 t à 18º. Pour 2021, (prenez une chaise et votre mouchoir avant de poursuivre cette lecture) on prévoit 84 t/ha à 17º soit 79,5t à 18º pour les planteurs de la RT et 78 t/ha à 17.2º soit 74,5 t à 18º pour ceux livrant à Iscal. C’est effrayant, ce qui voudrait dire que nous aurions investi et travaillé pendant un an pour perdre pas mal d’argent. Voici des exemples concrets : sans hausse de prix pour 2021, un betteravier de Longchamps, cultivant 13 ha de betteraves perdrait en moyenne 2.000 € et un d’Iscal, 3.800 €! C’est inacceptable et peut-être même peu légal car le législateur n’accepte qu’on vende à perte uniquement sous certaines conditions.

Vaches, prairies, méthane et CO2: le bilan...

Un bilan est un calcul entre actif et passif, entre recettes et dépenses, ou même entre positif et négatif. La Cop 26, analysant la problématique du réchauffement climatique, a décidé de s’attaquer, en priorité, aux émissions de méthane émises par les vaches qui seraient, selon cette Cop 26, le principal responsable du réchauffement climatique mondial. Malheureusement, cette décision fut prise sans établir le bilan du cycle de ce méthane.

Pour 0,3399 Fb de plus…

Vingt ans déjà ! L’Euro va-t-il fêter (in)dignement un anniversaire aussi marquant ? Voici deux décennies, douze pays de l’Union Européenne se sont lancés dans cette aventure monétaire sans retour, et parmi eux la Belgique, ses citoyens, ses agriculteurs : chacun a été impacté, d’une manière ou d’une autre !

Le choix des lecteurs

Virus et sacs à puces

De toute évidence, le réchauffement climatique nous avait oubliés durant les premiers jours de décembre… Il était sans doute trop occupé ailleurs, à faire fondre la banquise du Pôle Nord, les glaciers des Alpes et des Andes, sans oublier les pergélisols en Sibérie. Chez nous, la météo nous a gratifiés d’une semaine de Saint-Nicolas tout à fait classique, avec des températures aux alentours de zéro degré et de sporadiques chutes de neige. Les vaches ont rejoint leur étable depuis la Saint Martin, et nos vieux chats ne quittent plus leur coussin au coin du feu. Les jours sont très courts ce mois-ci, mais à partir de la Sainte-Luce (13 décembre), ils croissent paraît-il du « saut d’une puce », car le soleil se couche un peu plus tard chaque fin d’après-midi.

Un effet collatéral positif sur l’agriculture

Qui aborde l’agriculture s’intéresse aux sciences « BCBG », l’acronyme signifiant ici « Botanique-Chimie-Biologie-Génétique ». Le point commun entre ces quatre sciences, c’est l’ADN. Cet acronyme-là, tout le monde le connaît. Il n’est pas une série policière où l’on ne parle pas de trace d’ADN. Même notre bon roi Albert II en sait quelque chose…

L’agriculture se meurt! Réveillez-vous!

J’écris aujourd’hui car j’ai besoin de savoir… Besoin de savoir de quels droits nos dirigeants et les grandes surfaces nous sacrifient de la sorte ? À quels moments se sont-ils dit que nous pouvions travailler pour rien ? Qui fait encore ça en 2021 à part le monde agricole ? Pourquoi sommes nous sans cesse la variable d’ajustement ?

Groupement Betteravier: pour parler d’une seule voix!

Suite à la crise sans fin dans le secteur sucrier et le prix non rémunérateur pour la culture de betterave, un groupement est né du fruit de la réflexion d’une vingtaine d’agriculteurs. Son objectif est d’unir les planteurs afin d’avoir, ensemble, un mot à dire et un poids certain dans les négociations pour obtenir un prix rémunérateur de 38 euros/tonne de prix de base pour la culture de betteraves.

Comme un rat dans un labyrinthe

S’il existait un festival des manifestations, la Belgique serait sans doute nominée aux Oscars de la diversité et du rythme effréné de ces événements chez nous. Il faut croire que le Belge n’est jamais content ! Quand ce n’est pas la police, ce sont les chauffeurs de taxi, le secteur médical, la communauté LGBTQIA+, les défenseurs de l’environnement, les étudiants, les syndicats de travailleurs, les sans-papiers, les antivax, les anti-masques, les anti-ceci, les anti-cela…, sans oublier les agriculteurs, évidemment. Chacun s’y retrouve un jour, tout le monde s’y perd toujours. Les messages et revendications pleuvent en déluges et se mélangent en une bouillie incompréhensible : trop de manifs tuent les manifs, et les demandes légitimes se noient dans un fatras de demandes parfois opposées les unes aux autres. Comment s’y retrouver ?