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Végé, t’as rien?

Décidément, rien n’arrête la pluie ! Et ça tombe, encore et encore depuis juillet, avec de brèves fenêtres de beau temps, histoire de faner quelques hectares, de moissonner en vitesse puis récolter pommes de terre et betteraves. C’est la fête aux grenouilles ! Et aux herbages, bien entendu… Nos ruminants n’ont pas eu faim en prairie ces derniers mois ! Les potagers ont rarement donné comme cette année : laitues, carottes, bettes, céleri…

Ceux qui remettent en question le cadre scientifique alimentent le populisme

Avez-vous confiance en la science ? Plus précisément, avez-vous confiance en les scientifiques qui garantissent la sécurité de notre eau potable, de la nourriture pour les bébés ou des médicaments ? Bien que cela puisse sembler absurde, c’est précisément la question à laquelle certains font face aujourd’hui.

Rosa, Rosier, Rosam…

Que ceci reste entre nous mais je n’ai eu besoin, ni de Virgile, ni de Jacques Brel, pour décliner Rosa, Rosier à toutes les sauces. Et comme pour toutes les entreprises, pardon, pour tous les rosiers, les plus belles fleurs ne s’interdisent pas les épines.

Le choix des lecteurs

À quel saint se vouer?

Qui croit encore au bon dieu et à ses saints, dans notre société matérialiste où la spiritualité s’exerce surtout pour augmenter ses profits, et se chercher mille et un plaisirs terrestres ? Chez nous, la religion a perdu son attrait irrésistible, et ne pilote plus notre monde. Chez nous non, mais ailleurs ? Juifs et musulmans s’étripent sauvagement au Proche-Orient ; orthodoxes ukrainiens et russes s’écharpent pour de petits bouts de territoire, et la paix ne sait plus à quel saint se vouer, si ce n’est à Sainte Rita, patronne des causes désespérées. Rien n’est simple, et les solutions imaginées créent sans fin de nouveaux conflits, de toutes natures.

Chère nourriture…

Les salles d’attente portent bien leur nom, surtout dans les hôpitaux… L’horaire des rendez-vous est rarement respecté, et le médecin spécialiste vous fait parfois languir une heure et demie au long avant de vous recevoir. Alors, on attend dans la salle d’attente, en compagnie d’autres attendants, d’autres patients qui patientent, et tuent le temps comme ils peuvent, en espérant vaguement que le temps ne va pas les tuer avant d’être auscultés. Les jeunes se plongent illico presto dans l’adoration béate de leur smartphone, yeux dans les yeux, et jouent des pouces à toute vitesse. Les moins jeunes et les plus vieux lisent un magazine qui traîne sur une table, ou nouent une conversation avec leur voisin-voisine ; ils racontent volontiers leur vie à un parfait étranger, réceptacle idéal pour épancher ses états d’âme.

Bruxelles aux deux visages

Depuis toujours, les gens des villes regardent les campagnes de deux façons ; il en est qui prétendent savoir comment doit aller le monde, et qui prennent volontiers la posture du mépris, puis d’autres, qui prennent le chemin de la rencontre, et qui ne demandent qu’à apprendre.