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En culture de maïs, les pucerons demeurent très discrets

La météo printanière ayant perturbé les semis, les parcelles de maïs présentent des stades hétéroclites. Sur les plantules comptant minimum 5 feuilles visibles, les pucerons demeurent très discrets.

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Comme de coutume, les organismes actifs au sein du Centre pilote maïs ont remis en place un réseau d’avertissement « pucerons » avec un suivi des parcelles de maïs dans différentes régions. Ces suivis sont réalisés par les organismes actifs dans le cadre de la cellule vulgarisation du Centre pilote en culture de maïs de la Région wallonne. Au total, 12 sites ont été sélectionnés sous l’égide du Carah, du Cpl-Vegemar, de l’Opa Qualité de Ciney et du Cipf.

Sur chacun de ces sites, des identifications et comptages de pucerons et auxiliaires sont effectués sur trois répétitions de trois variétés communes pour chacun des sites des deux grandes zones (Moyenne Belgique d’une part, Sud Sambre et Meuse d’autre part).

Des semis étalés dans le temps

Cette année, suite aux nombreux épisodes pluvieux, la période des semis de maïs s’est étalée entre la fin avril et la fin mai.

Pour les parcelles semées entre le 27 avril et le 5 mai, ce qui correspond aux quelques semis qui ont été effectués le plus précocement, on rencontre des plantules se situant entre la 9ème et la 10ème  feuille visible. La majorité des maïs ont été implantés après la dernière période pluvieuse qui s’est terminée le 12 mai. Pour ces parcelles, les plantules atteignent un stade compris entre la 4ème et la 8ème  feuille selon la date d’implantation.

Sous le seuil d’intervention

Vu que les populations de pucerons ne peuvent se développer sur les plants comptant moins de 4 à 5 feuilles visibles (présence de Dimboa), des observations n’ont été effectuées que sur des sites ayant atteint ou dépassé ce stade.

Jusqu’à présent, sur base desdites observations dans les champs où les plantules de maïs ont atteint 5 feuilles, les pucerons restent très discrets dans la majorité des cas.

Seule une parcelle située à Aywaille, en région herbagère liégeois, e présente des populations de Metopolophium dirhodum (pucerons verts) un peu plus élevées. Sur ce site, on y comptabilise de 9 à 12 individus par plante sur des maïs au stade 6 à 7ème  feuille visible. Toutefois, ce niveau est largement inférieur au seuil d’intervention qui est de 20 à 50 Metopolophium dirhodum par plante à ce stade.

Sur les autres sites observés, quelques colonies de Sitobion avenae (pucerons rosâtres à bruns) ont été relevées sans présenter le moindre danger pour la culture de maïs.

En Wallonie, les relevés ont été effectués sur les sites suivants : Arquennes, Ath, Aywaille, Bombaye, Corroy-le-Grand, Ernage, Evelette, Grand Leez l’Ecluse, Pipaix, Thorembais et Villers-le-Gambon.

D’après la Cellule vulgarisation du Centre pilote en culture de maïs

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