Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementEn marge des débats sur les conséquences de la guerre qui sévit en Ukraine, les discussions au niveau du conseil des ministres européens de l’Agriculture réunis à Bruxelles le 21 mars dernier, ont également porté sur la mise en œuvre de différents éléments du Pacte Vert.
L’Ukraine, son noir destin, sa population charriée sur les routes de l’exil, mais aussi son secteur agricole chahuté ont imprégné les débats du dernier conseil des ministres européens de l’Agriculture, quelques heures avant l’activation du plan d’urgence de la commission dont l’objectif est d’amortir le choc de la guerre sur la sécurité alimentaire mondiale.
« C’est un véritable honneur que vous soyez avec nous aujourd’hui ». C’est en ces termes qu’a été accueilli le ministre ukrainien de l’Agriculture Roman Leschenko au parlement européen où il est venu informer les députés de la situation agricole, celle de la sécurité alimentaire de son pays mais aussi demander main-forte pour un secteur à l’arrêt dans plusieurs régions.
Après la Slovaquie quelques jours auparavant, l’Allemagne a, à son tour, remis son projet de plan stratégique national pour la future PAC à la commission européenne.
La médiatrice européenne, Emily O’Reilly, a adressé une lettre à la commission lui demandant d’assurer « la transparence et une représentation équilibrée des intérêts dans le cadre de la PAC ».
L’impact de la guerre en Ukraine sur les marchés céréaliers est important depuis le début de l’invasion russe. L’Union européenne apparaît comme un des plus gros exportateurs mis à contribution pour suppléer les blés russes et ukrainiens. Côté prix, tout dépend de l’évolution de la demande, prévue en baisse par le cabinet d’études agro-économiques Tallage, bien que celui-ci estime que leurs niveaux resteront élevés jusqu’en 2022-2023.
L’inquiétude et la vigilance sont de mise au parlement européen où la question de la sécurité alimentaire en Europe – et au-delà de ses frontières – est en tête des préoccupations politiques depuis les premières heures de l’invasion russe.
Sur l’ensemble de l’année 2021, 1.845.000 tonnes de viande sont sorties des abattoirs belges, ce qui représente une augmentation de 3% par rapport à 2017. Une évolution qui diffère toutefois selon les races, les bovins enregistrant une baisse de 12% tandis que la quantité abattue de porcs a augmenté de 9%, conduisant la quantité de carcasses de porcs abattus à 1,4 million de tonnes en 2021, ressort-il d’une réponse du ministre wallon de l’Agriculture, Willy Borsus, à la députée libérale Caroline Cassart-Mailleux.
Un nombre alarmant de fermes disparaît chaque année en Wallonie. Et pourtant, il existe de nombreux jeunes agriculteur·trice·s désireux de reprendre une exploitation afin de lui donner un nouvel élan. Il existe aussi de nombreux fermiers en fin de carrière qui ignorent que le travail de toute une vie pourrait être repris et valorisé par un repreneur (autre que simplement pour le foncier).
Suite à l’invasion russe en Ukraine, les marchés de la pomme de terre ont été quelque peu hésitants au cours des dernières semaines. Mais il n’y a pas de raisons pour que les prix d’achat libre ou les ventes de produits transformés dans l’Union européenne et à l’étranger changent beaucoup. L’activité de transformation dans la zone NEPG (North-Western European Potato Growers) est bonne et fonctionne au maximum des possibilités actuelles et les transformateurs ont besoin de pommes de terre !
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