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Les Journées Fermes Ouvertes, sous le signe de la consommation durable

La chaleur, le souffle mou et brûlant du vent paresseux entretenant la conversation incessante des prairies gorgées de soleil. Juillet s’avance, dont le premier week-end annonce le retour des célèbres JFO et ses deux journées qui animeront l’espace rural wallon.

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Les 1er et 2 juillet le grand public pourra pousser la porte de l’une, ou de plusieurs des 53 fermes qui participeront à cette nouvelle édition des « journées fermes ouvertes » afin de découvrir l’envers du décor et créer du lien, du liant avec le monde agricole.

L’image de l’agriculture wallonne

Un événement qui s’inscrit « dans le cadre d’actions qui ont été encouragées et amplifiées par le Plan de relance de la Wallonie », a tenu a souligner le ministre Borsus, venu soutenir les différentes actions de l’Apaq-w au coeur de la Ferme de Bossimé, à Loyers.

« Pour les visiteurs d’un jour, ce sera l’opportunité de découvrir la façon dont les agriculteurs travaillent au jour le jour, de déguster leurs productions, de profiter de moments de détente, de gagner des paniers de produits locaux d’une valeur de 25€ dans chaque ferme participante » a déroulé pour sa part le directeur de l’Apaq-w, Philippe Mattart, en insistant sur « un événement intimement lié à l’image de l’agriculture wallonne ».

55 exploitations ouvrent leurs portes. C’est l’occasionpour les petits et les plus grands de découvrir le quotidien des agriculteurs et agricultrices de notre région.
55 exploitations ouvrent leurs portes. C’est l’occasionpour les petits et les plus grands de découvrir le quotidien des agriculteurs et agricultrices de notre région. - Apaq-w.

Les enfants entre 3 et 12 ans pourront exprimer leur talent d’artiste en dessinant la ferme de leurs rêves. À noter que le concours sera uniquement organisé dans les fermes arborant le pictogramme en forme de crayon.

La Ferme gastronomique de Bossimé, un écosystème agricole vertueux

La ferme gastronomique de Bossimé fait justement partie des toutes premières exploitations à avoir participé à cette opération qui fait sens au regard de la philosophie de Ludovic Vanackere, le chef, qui préside aux destinées de cette entreprise ayant réussi à diversifier ses activités autour des notions de circuit court et de localisme.

Si le métier principal reste la cuisine gastronomique, une activité commencée voici 13 ans, l’Atelier de Bossimé a ouvert la voie au « co-working agricole » en intégrant à sa démarche du maraîchage, de l’agriculture verticale avec des micro-pousses en lien avec un projet d’aquaponie, des ruches, une cuisine partagée de transformation de produits agricoles pour laquelle il a pu être accompagné par un hall relais agricole.

Ludovic Vanackere, aux manettes de la Ferme gastronomique de Bossimé, une entreprise agricole innovante.
Ludovic Vanackere, aux manettes de la Ferme gastronomique de Bossimé, une entreprise agricole innovante. - M-F V.

Cette dernière, connue sous le nom « d’Échoppe de Bossimé » propose des plats vendus en ligne et dans quelques magasins spécialisés, d’autres producteurs, et tout doucement en grandes et moyennes surfaces.

Pour M. Vanackere, les JFO permettent de mettre en lumière la modernité de l’agriculture et son rôle de pionnière en matière d’innovations, tout en respectant des valeurs de durabilité, de proximité, de soutien aux producteurs avec une politique de juste prix.

Marie-France Vienne

26-fermes participantes-web

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