Accueil Environnement

La Belgian Biodiversity Alliance veut visibiliser les efforts en faveur de la biodiversité

Plusieurs universités, ONG, fédérations, administrations et sociétés privées ont lancé vendredi la « Belgian Biodiversity Alliance », une plateforme destinée à encourager et visibiliser les efforts pour restaurer la biodiversité, en déclin partout dans le monde.

Temps de lecture : 2 min

Cette Alliance, qui réunit notamment l’institut Jane Goodall, l’Université de Hasselt, l’Institut flamand de recherche sur la nature et la forêt (INBO), la direction générale Environnement du SPF Santé publique, Bruxelles Environnement ou encore le SPW Agriculture, entend rassembler citoyens, organisations, communes ou entreprises qui agissent pour infléchir la perte de biodiversité.

Outre donner une meilleure visibilité aux efforts mis en place en Belgique, la nouvelle plateforme permettra également de faire état de la situation actuelle et des progrès réalisés et encore à faire en matière de restauration des écosystèmes, indique le SPF Santé dans un communiqué.

L’Alliance a défini dix objectifs, répartis en deux axes. Le premier vise à renforcer le réseau bleu-vert et écologique, dans et autour des communes et des villes, en reconnectant par exemple les espaces de vie des animaux et des plantes aujourd’hui fragmentés. Le deuxième entend promouvoir une production et consommation durable et respectueuse de la biodiversité.

Le projet sera évalué après une phase pilote d’un an.

Le lancement de la Belgian Biodiversity Alliance intervient à quelques semaines du début de la 15e Conférence des Parties de la Convention sur la diversité biologique (COP15) à Montréal. Ce grand rendez-vous international, équivalent aux COP sur le climat, doit aboutir à un nouveau cadre mondial pour protéger les espèces animales et végétales, alors que les objectifs pour la précédente décennie ont échoué.

Selon les experts en biodiversité de l’ONU, réunis sous l’égide de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), les espèces animales et végétales déclinent à une vitesse sans précédent. En cause : les activités humaines telles que la déforestation, l’agriculture intensive, l’urbanisation, la fragmentation des habitats etc. Pour l’IPBES, « des changements transformateurs » sont nécessaires pour restaurer et protéger la nature.

Belga

A lire aussi en Environnement

Voir plus d'articles