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Voir l'offre d'abonnementAu début de la semaine, de nombreuses parcelles d’escourgeon avaient atteint le stade 39, sous une faible pression parasitaire. Il va falloir penser à les protéger. Pour les froments, l’heure est aux régulateurs de croissance.
La protection contre les pathogènes susceptibles de nuire à la quantité et à la qualité de la récolte est une phase majeure de l’itinéraire cultural. Petit rappel avant « les hostilités ».
Dans le réseau suivi en escourgeon, 80 % des parcelles ont atteint le stade 31 dit « 1er nœud ». L’helminthosporiose, la rhynchosporiose, la rouille naine et l’oïdium sont présents dans certaines parcelles, mais principalement dans le bas des plantes. Les fréquences d’infection varient fortement en fonction de la localisation de la parcelle et de la variété et les seuils d’intervention ne sont que très rarement atteints. Au stade 31, les visites au champ sont primordiales pour évaluer la pression réelle en maladie dans la parcelle et l’utilité d’un éventuel premier traitement fongicide partiel en montaison.
Vu le risque notable de maladies foliaires en fin de végétation, un traitement fongicide systématique actif sur l'ensemble de celles-ci demeure la mesure de base. A effectuer dès que l'ensemble du feuillage est déployé.
En ce qui concerne le désherbage des parcelles de froment et épeautre, il est utile de rappeler qu’avant d’intervenir sur les cultures concernées, il est indispensable que les céréales ne souffrent pas de dégâts de déchaussement, mais il importe qu’elles aient atteint le stade début tallage; la première talle doit être visible (stade 21) pour éviter tout effet phytotoxique.
Les profils de sol analysés en sortie d’hiver ont montré des réserves en azote minéral du sol fort importantes par rapport aux années précédentes et cela doit nous inciter à une fertilisation prudente.
Au moment de célébrer les 5 décennies du Livra blanc, la bible bien connue des céréaliculteurs, Michel De Proft, expert « ravageurs » au Centre wallon de recherches agronomiques ne manqua pas d’attirer l’attention sur quelques faits marquants… et sur un moucheron « très petit mais costaud » !
Le rendez-vous majeur des céréaliculteurs, le mercredi 22 février à Gembloux, avait une saveur toute particulière avec la célébration de la 50e édition du Libre blanc. Un événement très attendu également sur le plan des recommandations phytotechniques au regard d’une moisson 2016 très décevante et de réserves en azote minéral particulièrement abondantes en cette fin février.
A la fin février, les cultures d’escourgeon affichent un léger retard sur des profils très riches en azore minéral. En pratique : zéro fertilisation au tallage, sauf cas particuliers.
La « bible » de nombreux céréaliculteurs fêtera, mercredi prochain, sa 50e édition.
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