Accueil Voix de la terre

Voix de la terre

Voix de la terre

Le glyphosate, un procès éthique?

Voix de la terre Le glyphosate est source de beaucoup de discussions actuellement. Tout le monde en parle, et le grand public entend partout à quel point il met notre santé en danger. Mais toutes les accusations sont-elles bien objectives?
L'info en continu Voir toute l’actualité en continu >

Abonnez-vous

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles

Voir l'offre d'abonnement

Amis des chevaux et de la nature, bonjour!

À l’heure ou bien des gens se plaignent parfois à tort, mais le plus souvent à bon escient, de devoir tirer sur les deux bouts pour vivre décemment, je les invite à participer au week-end du cheval initié, par la Région wallonne, son ministre de l’agriculture et la confédération Wallonie Bruxelles du cheval, les 7 et 8 octobre. Cet événement se passe à travers toute la Wallonie et je suis certaine qu’il doit y avoir un site à visiter près de chez vous. Profitez sans modération du calme et de la sérénité de la nature en compagnie de tous ces professionnels du monde équestre, impatient de vous faire partager leur passion.

Pluie d’ici pour l’eau de là

Elle est partie en mai et n’est toujours pas revenue. L’an dernier, elle nous a quittés en juin, et s’est repointée timidement en janvier. Elle n’est restée chez nous que quatre mois, au final… « Elle », c’est l’eau de notre ruisseau, un vrai personnage, une sentinelle qui nous indique la hauteur des nappes phréatiques. Et malgré les pluies abondantes de ces derniers jours, rien ne coule ni ne pleure dans son triste lit, encombré d’herbes et de fleurs.

La mode est à l’inculture

Il y a 7.000 ans, l’homo-sapiens inventait l’agriculture. Il y a 10 ans, l’homo-écologicus inventait la permaculture. Aujourd’hui, l’homo-politicus instaure l’inculture.

Chair de poule…

Deux poules et un coq : mon vétérinaire m’a confié ces trois réfugiés, rescapés d’un massacre perpétré par Maître Goupil dans son poulailler. Reconnaissantes de les avoir sauvées, les deux poules nous offrent chaque jour un œuf ou deux, et le petit coq chante à tue-tête chaque matin sa joie d’être encore en vie. Ils ne connaissent pas leur chance, car des millions d’autres poules, moins favorisées par le destin, vivent des heures beaucoup plus sombres dans leurs poulaillers géants, au prise avec un renard fripon infiniment plus menaçant : Maître Fipronil, avatar de l’agro-industrie et de la chimie pharmaceutique. J’en ai la chair de poule !

Le choix des lecteurs

La part des autres

La revue « Itinéraire bio » de ces mois de juillet-août, nous révèle que lorsque le consommateur dépense 100 € pour son alimentation, 8,2€ rémunèrent les producteurs. D’autre part, de ces 100€, sont issus 9,2 € de taxe. L’État touche donc, et ce de façon automatique, plus que le producteur, qui lui, doit éponger des coûts multiples pour engranger ces 8,2€ (matériel, bétail, aliments, soins, infrastructures, frais d’entreprises, foncier, contrôles, risques climatiques, crises alimentaires…, ceci en plus d’un travail physique et administratif des plus lourd, contraignant et parfois humiliant qui soit). Ces 8,2€, perçus par le producteur, produisent également pour l’État, d’autres taxes, par exemple sur le carburant et contributions sur les revenus.

Le miroir reconstitué

Le vieux Piette est mort !… Un vieux dur à cuire ce vieux Piette ! Je n’arrive pas encore à y croire… Un mois déjà et, songeur, je contemple les piles de cartons du vieux, ses archives comme il disait…

«À Rome, fais comme les Romains.Si tu es ailleurs, vis comme on y vit»

En tant que paysan, je tiens à réagir suite à l’article paru en page 4 du Sillon Belge du 30 juin sous le titre « Courage face aux ingrats ».

Je vous livre une pensée de Ambroise de Milan (337-397 de notre ère) : « À Rome, fais comme les Romains. Si tu es ailleurs, vis comme on y vit ». Cet adage doit inspirer certains citadins/ citoyens intolérants à se faire aux usages du lieu.

Je vous présente également un article transmis aux agriculteurs, il y a quelques années, par l’actuel Ministre fédéral de la mobilité, Monsieur Belot, Bourgmestre de Rochefort.

Alain Bourguignon

La foule aux yeux d’or

Alors, combien de visiteurs cette année à Libramont ? Cent nonante, deux cents, deux cent vingt mille ? Quel chiffre sera-t-il avancé fièrement, claironné haut et fort lorsque les derniers lampions de la grande fête estivale de l’agriculture se seront éteints ? Un nouveau record sera établi, nul doute à ce sujet, car l’événement, entre foins et moissons, rencontre un succès grandissant et ne cesse d’enfler démesurément.

Courage face aux…

Il la surnomme « Madame Bobo », « l’intello qui se la pète », « la feignasse de la ville »… « Il », c’est un agriculteur ; « elle », c’est une citadine venue finir ses jours dans la maison qui l’a vue naître et grandir jusqu’à l’âge de 18 ans, avant de partir étudier et habiter pendant 50 ans dans une grande ville.