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Les derniers paysans

Voix de la terre L’agriculture est plurielle, et s’exerce de multiples façons. Chaque exploitation développe sa propre originalité, adaptée qu’elle est aux défis de son époque, à son terroir, sa situation familiale, son environnement social et économique, ses traditions, l’âge et la santé de ses acteurs.
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Ces récits qui formatent les esprits

Curieusement, mi-juin, plusieurs récits se télescopent dans mon esprit; D’abord, ces images venues d’Ukraine où nos dirigeants apportent le soutien de nos démocraties, ces pays où l’on se sent libre de travailler un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout, où la solidarité organisée est de mise, bref, le monde idéal qui brille de mille feux, surtout vu de loin.

Jeux interdits

« Si on jouait à la guerre ? ». Quand nous étions tout gosses, nos parents n’aimaient pas trop nous voir entamer une « bataille » imaginaire, car ils avaient assisté, contraints et forcés, à des combats bien réels et vu en direct les dégâts causés par une vraie guerre, violente et sanguinaire. Ils avaient éprouvé, dans leur chair et leur esprit, les souffrances physiques et les traumatismes psychologiques qui accompagnent ce « jeu » aussi vieux que l’humanité. Aujourd’hui, Russes et Ukrainiens y jouent à fond : ils se tapent dessus « pour de vrai », et entraînent la planète dans une spirale de misères, vers le retour des ténèbres. L’ordre alimentaire mondial est complètement chamboulé par la mise hors-jeu de deux reines essentielles sur l’échiquier des céréales et des engrais. On parle désormais de « guerre du blé », et celle-ci risque fort de causer des dégâts incommensurables…

Viticulteur amateur: un vrai bonheur!

C’est dans l’air du temps. La vigne gagne du terrain en latitude. La Belgique salive de plaisir à l’idée de produire son propre vin. C’est vrai pour les professionnels. C’est aussi vrai pour les amateurs, trop fiers d’être en autoproduction avec le vin du jardin.

C’est juin qui fait les foins

Mais où sont les foins d’antan ? Autrefois concentrée sur deux ou trois semaines en été, la fenaison d’aujourd’hui s’étale du printemps à l’automne, d’avril à novembre, déclinée en multiples coupes. Encore faut-il parler maintenant de « récoltes d’herbes », car les agriculteurs-éleveurs ensilent plutôt qu’ils ne fanent comme « dans le temps », quand les plastiques dérivés de l’industrie pétrolière n’existaient pas, et qu’il fallait tout engranger en sec.

Le choix des lecteurs

Le bien-être animal: une priorité pour les éleveurs de la Coopérative PQA

Porc Qualité Ardenne tient à faire remarquer que les images tournées par l'organisation «AnimalRights» dans des porcheries flamandes sont des images volées et sorties d'un contexte inconnu. «Nous comprenons que ces images puissent choquer mais elles sont le résultat de la politique de prix bas qui pousse les producteurs à diminuer les coûts de production au détriment du bien-être animal. Mais quoi qu'il en soit, il ne faut pas faire d’amalgame. Il s’agit de cas particuliers qui ne concernent pas l’ensemble des éleveurs de la filière et certainement pas les éleveurs de la coopérative «Porc Qualité Ardenne». C’est pourquoi nous réfutons les allégations de l’organisation « Animal Rights» qui accuse «l’ensemble de la filière porcine»».

Ces chers polders…

En mai, fais ce qu’il te plaît. Il nous a plu, à mon épouse et moi-même, de prendre le bon air dans le Westhoeck, à quelques coups de pédale de la mer du Nord. Je l’avoue avec un peu d’embarras vis-à-vis de ceux qui ont des bêtes et font l’ouvrage tous les jours. Par contre, je le dis plus ostensiblement aux écolos, on n’a même pas pris l’avion pour y aller et là-bas, on a tout fait à bicyclette.

99.000 ha de plus pour la production alimentaire grâce au photovoltaïque

Tandis que les céréaliers ukrainiens tentent de faire leurs semis de printemps sous les obus, l’Europe redoute un manque de céréales, une explosion des prix, voire une pénurie alimentaire. Tout près de chez nous, 100.000 ha de bonnes terres agricoles, déjà couvertes de jeune blé, sont pourtant immédiatement disponibles, dès la moisson de l’été 2022. La volonté politique suffirait pour mettre sur le marché mondial la ration alimentaire annuelle de 2 millions de personnes supplémentaires.

Dites-le avec des fleurs

Fin avril, début mai, la nature au verger adopte le style hippie et couvre de fleurs ses arbres fruitiers, les uns après les autres. Ce « flower power » devrait inspirer ceux qui sèment les fleurs du mal, aux confins de l’Europe… Chez nous, la paix règne encore -pourvu que ça dure !- et le printemps pose avec détermination les premiers jalons des récoltes futures.