Accueil Voix de la terre

Voix de la terre

Voix de la terre

Pierre qui roule...

Voix de la terre Coups de klaxon, appels de phares, gestes d'impatience des conducteurs qui nous suivent ou nous croisent: avons-nous jamais été les bienvenus sur ces routes qui sont aussi les nôtres? Notre présence dérange, et c'est peu de le dire... Les véhicules agricoles sont lents et volumineux, et s'insèrent difficilement dans un trafic de plus en plus dense. Mon ami Pierre agriculteur a trouvé la parade: il roule la nuit entre 23 heures et 5 heures du matin, autant que possible, ou dans des créneaux horaires bien ciblés. L'enfer du jour et des heures de pointe, très peu pour lui!
L'info en continu Voir toute l’actualité en continu >

Abonnez-vous

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles

Voir l'offre d'abonnement

Dur dur d’être durable

N’est pas Greta Thunberg ou Adélaïde Charlier qui veut. Les plus fervents partisans de la transition écologique tirent une drôle de tête, quand il voit fleurir dans leur proche horizon d’immenses et magnifiques moulins à vent… Ils comprennent alors, révélation divine, les réticences virulentes et militantes des opposants à l’implantation d’un parc éolien dans leur voisinage. Les innocents points rouges disposés sur une carte sont devenus soudain d’écrasantes réalités, quand ces blanches marguerites cyclopéennes ont surgi de nulle part et font maintenant tourner leurs pétales démesurés, en de vastes mouvements hypnotiques. Sont-elles laides ? Sûrement pas ! Elles sont juste envahissantes, un rien angoissantes, et on se dit que plus jamais rien ne sera comme avant, dans notre univers familier. Dur dur d’être durable !

Stop aux publications incomplètes voire malhonnêtes!

Durant le mois de juin, un article de journal titré « Évaluation de l’impact environnemental de différents élevages bovins wallons sur la qualité de l’eau et la biodiversité » et signé par un ingénieur, exposait un tableau reprenant plusieurs chiffres, dont la production de CO2 par hectare (13.124 kg) et la production de « 0 » MJ/ ha de surface utile. C’est incomplet et inexact.

Sucre en Europe: l’occasion perdue!

En octobre 2019, le Sillon publiait une voix intitulée « Le sucre de Seneffe ne sera pas de trop, quoi qu’on en dise ».

Depuis, le projet a été abandonné faute de soutien financier des banques mais aussi face à une objection acharnée du lobbying des acteurs en place.

Sale temps pour Cassandre

Pressentir et annoncer des catastrophes sans être jamais écouté, ou si peu, est extrêmement frustrant, voire révoltant quand le cataclysme présagé se produit avec pertes et fracas. Telle est la malédiction de Cassandre, personnage de la mythologie grecque douée de prophétie, mais incapable de convaincre quiconque de la validité de ses prédictions. En 2021, Cassandre est météorologue et nous met en garde depuis 30 ans contre les risques effroyables du réchauffement climatique. Les 12 et 13 juillet derniers, par la voix des mesdames et messieurs Météo, elle a annoncé des risques majeurs d’inondations en province de Liège, sans être vraiment prise au sérieux, de toute évidence. Cette bonne vieille Cassandre scrute tous les domaines entrelacés de la vie, y compris et surtout l’agriculture ! Jamais écoutée, souvent tournée en ridicule ; donneuse d’alerte crainte et détestée, ballonnée par ceux dont elle dérange le business…

Croissance économique et réduction des émissions de gaz: est-ce compatible?

De manière régulière on peut lire dans la « Voix de la terre » des articles qui relayent les inquiétudes et les défis à relever pour enrayer les émissions de CO2 et limiter le réchauffement climatique. En parallèle les Gouvernements s’activent pour relancer la machine économique et gommer les effets de la pandémie Covid 19, largement aidé par la manne providentielle annoncée par l’Europe. Mais est-ce que croissance économique et réduction des émissions de gaz à effet de serre sont compatibles ?

Le choix des lecteurs

Comme un parfum de Libramont

« En Belgique, quand le soleil brille, les brochettes grillent ! ». Les marchands de sauces ont trouvé un slogan à leur mesure, sans trop se creuser la cervelle ! C’est tellement vrai… Dans notre village, après une semaine de pluie apocalyptique et meurtrière en Wallonie, le week-end avait retrouvé un soleil paisible et s’était donné un petit air de Foire de Libramont, avec partout dans les rues des senteurs persistantes de fumée de charbon de bois, quasi tout au long des deux journées. Je vous explique : les fumets des barbecues me font irrésistiblement songer à l’événement-phare de l’été en terre ardennaise, annulé ces deux dernières années pour cause de Covid-19. Cette odeur, c’est ma Madeleine de Proust : je hume à plein nez et je me retrouve dans les travées encombrées de Libramont, à respirer l’odeur entêtante de graillon de viande, cuite au four ou à la broche.

Eau la la!

Perchés là-haut sur nos plateaux vallonnés d’Ardenne Centrale, entre Saint-Hubert et Bastogne, nous craignons fort peu les inondations. Je ne pense pas que le niveau des océans et des mers montera un jour de 500 mètres, à moins d’un super-méga tusunami provoqué par la chute d’un astéroïde de belle taille… C’est pourquoi les coulées de boue du Hainaut et du Brabant nous étonnent à chaque fois qu’on les découvre à la télé, lors des JT. Tout simplement effarant ! Comment font-ils leur jeu pour être ainsi piégés par les intempéries, encore et encore, sans trouver la parade ?

Le Grand Défi

Placé un temps sous l’éteignoir par la crise du coronavirus, le dérèglement climatique revient au-devant de la scène par la grande porte, en ce début juillet : chaleur de fournaise au Canada et incendies, canicules hors norme en Inde et en Irak ; tornades en Europe et pluies torrentielles, fonte accélérée des glaciers et des permafrosts… La météo enfiévrée se rappelle à nos bons souvenirs par un florilège d’événements aussi spectaculaires que destructeurs ! L’accumulation des gaz à effet de serre ne cesse de s’intensifier dans l’atmosphère ; les dangers du réchauffement ne sont plus d’inoffensifs épouvantails à moineaux : ils sont bien réels et nous ont bel et bien rattrapés ! Il s’agit là du Grand Défi d’aujourd’hui. Comment dégager notre planète de cette chausse-trappe ? Placer de gigantesques miroirs en orbite autour de la Terre pour limiter le rayonnement du soleil ? Déployer un parasol spatial photovoltaïque ? Le plus simple déjà serait de combattre la cause du réchauffement, à savoir alléger la présence de GES dans l’atmosphère. Il « suffirait » d’arrêter de trop en émettre, et en même temps les recapturer pour les stocker dans un substrat stable. Les forêts et les terres agricoles seraient d’excellents « absorbants » du gaz carbonique, paraît-il ! Ainsi est né pour nous le concept d’« agriculture carbone » (Carbon Farming) ! Fantasme ou solution d’avenir ? Cela ne coûte rien d’y réfléchir…

La valse des va-nu-pieds

Variants, vaccins, vacances, vacarmes… Comment va ? La valse des « va » donne le « la » en ce début d’été, et fait danser les actualités, entre football endiablé et déconfinement à toute vapeur. En Belgique, on ne s’ennuie jamais. Tantôt, la météo fait des siennes et provoque des tornades ; tantôt, un Rambo déboussolé s’égare dans sa tête et finit par se la faire exploser. Les avatars ne manquent pas, qui vagabondent et dévalent à tout va ! Où va notre pays ? Où va le monde ? Au fond, rien ne change. Les vrais problèmes pourrissent au fond du bois de nos consciences. L’humanité avance cahin-caha dans ses nombreux défis à relever, à la va-comme-je-te-pousse, et chacun vaque vaille que vaille à ses petites occupations quotidiennes. Le virus va et vient ; on nous fait avaler des couleuvres à pleins wagons ; les spéculateurs gagnent des sous à pleines valises ; la terre se réchauffe comme une cocotte-minute sans vanne de secours ; notre agriculture familiale s’étiole et s’envase, à l’image de nos campagnes salies, encrassées par tous les déchets imaginables ! Mais à part ça, tout va très bien, Madame la Main-Mise, inutile de vagir…

Des alternatives testées en synergie avec le secteur

Un lecteur du « Sillon Belge » – s’identifiant sous le pseudo « un rustre hennuyer » – clôturait sa voix de la terre du 27 mai dernier en questionnant « Messieurs les scientifiques d’une certaine start-up gembloutoise active dans le développement de bio-herbicides »…