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Changer?

Je suis allergique aux changements, c’est là mon plus grand défaut. Je m’attache aux choses qui durent, à la routine, et crois dur comme fer que le mieux est assez souvent l’ennemi du bien. Dans un monde en perpétuelle mutation, je suis un anormal, un handicapé du système. Mon entourage en sourit, mais l’inertie apparente de mon comportement énerve tous ces gens qui tournent autour des agriculteurs, surtout les marchands de machines et d’équipements. Je suis l’élève le plus exécrable qui soit dans l’école capitaliste. Mais au final, détester les changements, est-ce vraiment un défaut ?

Brexit ou l’évolution d’un divorce

Après avoir beaucoup hésité, après avoir écouté le pour et le contre, les mauvaises langues, elle a décidé de divorcer. Il s’en est fallu de peu qu’elle reste, reconnaissons-le.

Pourtant, c’est elle qui avait voulu convoler, il y a bien longtemps déjà. Winston, l’homme au cigare et aux doigts en V, lui avait dit : «  If you can’t beat them, join them.  »

Sécurité malsaine?

Le 21 janvier, sur la 1ère RTBF, à 11h, avait lieu un débat initié par un article du Vif qui responsabilisait l’excès de sécurité de la chaîne alimentaire dans l’explosion des cas d’asthme et d’allergie en tous genres. Sans entrer dans les détails, pour l’immunologue Fabrice Bureau, l’excès d’hygiène corporel, dans l’habitation et surtout dans l’alimentation serait à l’origine de l’amplification catastrophique des allergies.

Désigné coupable

Chers amis de l’environnement, chers amateurs de bonne nourriture, vous qui, contrairement aux générations précédentes, n’avez jamais eu faim, comment osez-vous regarder les agriculteurs d’un si mauvais œil ?

Le carnaval des cents papiers

La saison des carnavals bat son plein un peu partout en Wallonie ! Cortèges colorés et musiques endiablées déversent leur entrain contagieux et déguisent la grisaille hivernale en ciel de fête. Chez les agriculteurs, la saison des (carna)veaux est bien lancée dans les élevages bovins ; elle coïncide avec la « saison des cent papiers » : listing TVA, eaux usées…, et bien entendu l’importantissime déclaration PAC de superficie. Et pour celle-ci, cette année, finis les papiers, justement ! Tout doit être réalisé par voie informatique : nous sommes devenus des « sans papiers » !

Le choix des lecteurs

Le cauchemar d’une reprise ISA

Jeune agricultrice de 27 ans, l’agriculture a toujours été pour moi une passion, et c’est une évidence pour moi de continuer aujourd’hui dans ce domaine. J’ai repris la moitié de l’exploitation familiale à titre principal en mars 2015 sous la législation ISA. J’y élève des BBB et produis des cultures pour nourrir mon bétail. Je vous fais part de mon histoire lors de ma reprise… où j’ai eu d’énormes surprises !

Locavorisme

L’espagnol et le français sont deux langues latines qui partagent de nombreuses racines, mais pas toutes ! Il existe des mots fort semblables qui n’ont pas du tout la même signification, un peu comme des « faux amis », présents également dans l’anglais. Ainsi, en espagnol, « loco » veut dire « fou », et son féminin « loca » signifie « folle ». Et quand j’entends parler de « locavore » (qui consomme local), je ne peux m’empêcher de penser au « loca » espagnol, et mon locavore devient un mangeur de folle…

Le mur de BBBerlin

« On va droit dans le mur ! »

Cette expression revient en boucle dans les discours et la dialectique déconcertante des écologistes. De quel mur s’agit-il ? Qui l’a construit ? Mystère. Il doit bien exister quelque part, puisqu’ils en parlent sans cesse… À les écouter, je l’imagine d’un noir opaque, haut et compact, tout hérissé de chevaux de frise, effroyable et mortel comme le mur de Berlin…

Le premier migrant est… une dame

Madame Patate. C’est ce qui se dit à Bruxelles. Au parc Maximilien ? Que nenni ! Dans une exposition qui se tient actuellement dans un ancien moulin à vent sur la Commune d’Evere. Ce sont surtout les écoles de l’agglomération bruxelloise qui viennent à sa rencontre, pour enquêter sur son sort.