Accueil Voix de la terre

Voix de la terre

Voix de la terre

La valse des va-nu-pieds

Voix de la terre Variants, vaccins, vacances, vacarmes… Comment va ? La valse des « va » donne le « la » en ce début d’été, et fait danser les actualités, entre football endiablé et déconfinement à toute vapeur. En Belgique, on ne s’ennuie jamais. Tantôt, la météo fait des siennes et provoque des tornades ; tantôt, un Rambo déboussolé s’égare dans sa tête et finit par se la faire exploser. Les avatars ne manquent pas, qui vagabondent et dévalent à tout va ! Où va notre pays ? Où va le monde ? Au fond, rien ne change. Les vrais problèmes pourrissent au fond du bois de nos consciences. L’humanité avance cahin-caha dans ses nombreux défis à relever, à la va-comme-je-te-pousse, et chacun vaque vaille que vaille à ses petites occupations quotidiennes. Le virus va et vient ; on nous fait avaler des couleuvres à pleins wagons ; les spéculateurs gagnent des sous à pleines valises ; la terre se réchauffe comme une cocotte-minute sans vanne de secours ; notre agriculture familiale s’étiole et s’envase, à l’image de nos campagnes salies, encrassées par tous les déchets imaginables ! Mais à part ça, tout va très bien, Madame la Main-Mise, inutile de vagir…
L'info en continu Voir toute l’actualité en continu >

Abonnez-vous

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles

Voir l'offre d'abonnement

À toutes faims (in)utiles

Manger constitue l’occupation favorite des animaux, qu’ils aient des nageoires ou des ailes, qu’ils se déplacent sur mille, huit, six, quatre ou deux pattes, ou pas de patte du tout. On les voit frétillants, affairés, heureux de mordre, saliver, mâcher, avaler ; tout occupés à cette affaire de la plus haute importance ; suspendus à ce fil dont dépend leur existence ! Ensuite, ils digèrent, et leur microbiote intestinal se régale, irradiant tout leur corps de bien-être, pour autant que la nourriture soit appétissante, saine et facilement assimilable. On mange seul ou en groupe, pour assouvir une faim véritable ou une simple fringale, que l’on soit une amibe, une fourmi ou un être humain. Ce dernier y met davantage de formes ; il « culturise » et « convivialise » les repas, les charge d’émotions, de sensations, voire de sensualité. Comme disait ma grand-mère, fin cordon-bleu et féministe ironique à ses heures : « Un homme, c’est facile à piéger : on l’attrape par la (…), et on le retient par l’estomac ! ».

La croisade des enfants de la terre

En 1212 se mit en marche un mouvement inouï, absolument stupéfiant pour cette époque sombre et violente du Moyen-Âge : la mythique et légendaire Croisade des Enfants ! On en parle très peu dans les livres d’histoire : quelques lignes entre les expéditions sanguinaires des Godefroid de Bouillon, Frédérick Barberousse, Saint Louis, Richard Coeur de Lion… Censées délivrer le tombeau du Christ à Jérusalem, les croisades menées par l’Occident échouèrent toutes à atteindre un objectif durable. Querelles entre royaumes, politiques menées à court terme, égoïsme et individualisme des nobles, piraterie, pillages et massacres abominables, les États les plus riches et les plus « civilisés » ne parvinrent jamais à mener à bien une tâche pourtant à leur portée.

Les champs d’ici, les eaux de là

Dès à présent, il est possible de s’inscrire et de se placer en ordre de bataille pour les engagements MAEC 2022. Certaines mesures demandent la visite d’un expert ; ainsi, Natagriwal pourra venir dès juin diagnostiquer la pertinence de telle ou telle demande. Ne méprisons pas les MAEC, et surtout ne nous leurrons pas : nos aides PAC en faveur de l’environnement iront croissantes. La prime « vaches allaitantes » deviendra prime au maintien de prairies permanentes, ou quelque chose dans le genre, dans un avenir pas si lointain. D’ici quelques années, plus rien ne sera donné sans une grande contrepartie écologique. La lutte contre les changements climatiques échauffe de plus en plus les esprits ; la perte de biodiversité et la dégradation des sols agricoles émeuvent sans cesse davantage nos sociétés occidentales. Un vaste combat semble vouloir être engagé, afin de restaurer un équilibre dans les cycles du carbone et de l’azote. Chez nous ! En Europe ! Mais ailleurs ?

Les femmes sont bien là!

Les femmes sont là ! Si un mot pouvait exprimer ce que j’ai ressenti en lisant la Voix de la terre du 15 avril « Où sont les femmes ? », c’est merci  ! Merci à vous, Marc Assin, d’avoir publié un texte comme celui-là dans le Sillon Belge ; le droit des femmes est encore bien trop souvent bafoué et toutes les voix qui s’élèveront ne seront jamais de trop pour dénoncer cette injustice.

La chevauchée des vaches qui rient

« La Vache qui rit »’ a fêté ses cent ans ce 16 avril 2021 ! Sa bonne bouille rouge, ses jolies boucles d’oreilles et son sourire éclatant ont traversé les décennies, exemple parfait d’un marketing réussi au-delà de toute espérance, pour le meilleur… et pour le pire !

Le choix des lecteurs

Où sont les femmes?

Ursula n’en revient toujours pas ! Lors de la rencontre Union Européenne-Turquie, le Belge Michel et l’Ottoman Erdogan se sont octroyé les deux seuls fauteuils disponibles, tels deux gros pachas sur leur trône, la reléguant au sofa surbaissé, en position inconfortable et humiliante, éloignée des deux « mecs », corps crispé et cou tordu pour suivre la conversation. La « légendaire » galanterie des mâles politiques n’a pas failli à sa réputation… En 2021!!

Les fermiers du week-end

On les appelle « agriculteurs à titre complémentaire » ou « à temps partiel ». Je préfère dire « fermiers du week-end » ! Fiers comme des rois, ils s’occupent de leur exploitation agricole les samedi, dimanche, jours de congé, bien souvent chaque soirée et chaque matin, avant et après le turbin. Ce sont tous des passionnés, des amoureux de la terre et des animaux, du travail en plein air et des activités agricoles. Le rendement financier de leur second métier est fort réduit, le plus souvent. Qu’à cela ne tienne, leurs motivations sont ailleurs ! Qui sont-ils ? Ne seront-ils pas les paysans de demain ?