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Voix de la terre

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Le langage de la terre

Voix de la terre Chaque semaine, je m’attache à vous transmettre les paroles des « Voix de la terre », prononcées par des parents, voisins, amis et connaissances, très proches pour la plupart de notre milieu agricole. J’écris toutes mes réflexions en français, tandis que ces conversations orales se sont tenues le plus souvent en dialecte wallon. N’est-ce pas une trahison ? Je m’interroge…
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Gloire à la viande 100% d’origine végétale

Grande victoire pour les végétariens et les végans ; les députés européens ont rejeté toutes les propositions visant à réserver les dénominations utilisées pour les viandes exclusivement aux produits contenant de la viande. Rien ne changera donc pour les produits d’origine végétale et pour les dénominations ambiguës actuellement utilisées pour leur vente.

L’horloge tourne

Comme on dit dans notre petit coin d’Ardenne : « Le mois de novembre s’ra co’vite passé ! ». Le sable du temps glisse entre nos doigts à une vitesse ahurissante, en cette année de disgrâce 2020 placée sous le signe de la Covid-19, de la « co’vite » tout court. Aux horloges, les aiguilles tournent fou et nous piquent nos instants et nos heures. À peine lundi entamé, on est déjà samedi. Hier, c’était le printemps confiné ; aujourd’hui, c’est déjà l’automne, encore confiné ; même les poules ne peuvent plus sortir… Ce temps, quel taon ! Toujours à nous harceler, à sucer notre bon sang de bonsoir, du matin jusqu’au soir !

Biocarburants et blé dur: des alternatives crédibles?

Dans le Sillon Belge du 24 septembre 2020, deux articles ont plus particulièrement retenu mon attention. Tout d’abord, les ambitions climatiques de la Commission Européenne qui voit dans les biocarburants faits à partir de déchets, de résidus et de cultures énergétiques, la solution à notre approvisionnement en énergie. Autrement dit, elle compte sur la biométhanisation.

Sauce américaine

Tous les quatre ans, les élections aux USA nous gratifient d’un spectacle en bichromie rouge et bleue, truculent et fantasque, époustouflant dans sa démesure ! Cette édition a été particulièrement indécise, et le match entre Biden et Trump a tenu en haleine les médias du monde entier.

Un sursaut d’intelligence pourrait faire des miracles

Bravo encore à Marc Assin pour sa voix du 22 octobre sur la vague de coronavirus et merci pour son message d’espoir à la fin de son texte. Personnellement, j’ai observé, le mercredi 14 octobre passé, de drôles de cas sur le quai des bus (à Visé) vers midi.

Le choix des lecteurs

Quelles agricultures?

Mon épouse a failli faire une attaque, quand elle a découvert le sort « artistique » réservé aux deux beaux potirons donnés à une amie… Confinement oblige, celle-ci lui a envoyé sur WattsAp la photo, non pas d’une bonne soupe appétissante parsemée de croûtons, mais plutôt de deux « Jack-o’-lantern » illuminés de l’intérieur par des bougies chauffe-plats. De si délicieux légumes, poussés naturellement sur un tas de compost, et arrosés avec amour tout au long de l’été !

Sur la paille

L’hiver nous transit ; le printemps nous ravit ; l’été nous éblouit ; l’automne aujourd’hui nous saisit, et nous donne cette année bien des soucis. La saison des feuilles mortes présente deux faces : l’une scintillante sous la lumière oblique, parsemée d’ors et de couleurs fauves ; l’autre déprimante sous un ciel d’étain, giflée de bourrasques et de pluie. Les jours sont courts et parmi nous la Covid court, court, court… Pour garder le moral, il faut pas mal d’imagination ! La Toussaint, il est vrai, n’a rien d’une fête réjouissante, décoiffante, hilarante. Elle nous engage à être sérieux, à faire le bilan, à compter nos points, à calculer par exemple nos stocks de fourrage engrangé. Nos réserves de foin et d’ensilage entendront-elles chanter le coucou en avril ? Nos trésoreries passeront-elles le cap de l’hiver ?

La vague en vogue

Dit-on « le » ou « la » Covid-19 ? Quel genre est-il le bon ? Masculin, comme LE coronavirus, LE choléra, LE tsunami, LE confinement, LE masque, LE désastre, LE grand bazar ? Féminin, comme LA COronaVIrusDesease, LA grippe, LA peste, LA peur, LA mort, LA dictature sanitaire, LA bulle, LA distanciation ? Du genre féminin comme LA première vague, puis LA seconde aujourd’hui, et de vagues rochers pour arrêter les vagues ? Qui l’eût cru voici sept mois à peine ? Pour une fois qu’un machin chinois ne tombe pas en panne au bout de quinze jours, il s’agit d’un virus du genre méchant, féminin ou masculin, et qui n’en finit pas d’accaparer l’actualité. Le système de lutte collective a failli, entend-on dire à la télé. À qui la faute ?

Ô H2O

« Flitch, flitch, plic, ploc ! », chantonnent les bottes dans les flaques d’eau. Cette fois, ça y est, la pluie est revenue en force et désaltère les prairies. Les gazons reverdissent et les champignons pointent leurs petits nez blancs, de-ci de-là. Le retour de l’eau a lavé les poussières et ravivé les couleurs, après six mois d’abstinence, d’abonnée absente à notre quotidien. Le manque crée l’envie, puis le besoin s’installe et nous fait mesurer la valeur de notre or bleu, lequel pourrait bien, à terme, devenir un précieux objet de convoitises, de spéculations, d’enjeux financiers et politiques.