Accueil Voix de la terre

Voix de la terre

Voix de la terre

Poubelle la vie

Voix de la terre C’est pour moi une corvée, et pourtant cette obligation fait partie des tâches ponctuelles qu’il convient d’accomplir dans le respect des consignes. Je veux parler de la collecte des plastiques agricoles, de cette visite bisannuelle au recyparc communal où nous attendent de joyeux drilles commis à la surveillance des opérations de déchargement.
L'info en continu Voir toute l’actualité en continu >

Abonnez-vous

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles

Voir l'offre d'abonnement

Vrais ou faux, les poissons d’avril courent toujours…

C’est connu : le premier avril, il faut se méfier des informations loufoques. Cette année, quelques jours avant le 1er avril, un ami vétérinaire me montre une info parue dans le dernier numéro de la revue professionnelle « Vétérinaria » : A la demande de son ministre, le CWBEA (Conseil wallon du bien-être des animaux) propose d’interdire le bocal rond pour les poissons rouges. Leur bonheur est dans l’aquarium à angles droits, paraît-il. C’est un problème important qui doit mobiliser toute l’énergie de notre excellence ministérielle. Incrédule, je souris en pensant « poisson d’avril ».

Impact de la faune sauvage sur les animaux d’élevage: des mesures publiques à prendre

Monsieur l’échevin de l’agriculture, Messieurs les élus locaux, Messieurs responsables à la DNF,

Nous, éleveurs de la commune de Saint-Hubert, avons décidé de vous interpeller suite à un problème qui nous préoccupe terriblement. L’impact de la faune sauvage, en particulier cervidés et sangliers, sur la santé de nos animaux d’élevage, bovins et moutons.

Un monde conquis

Quand la vie devient trop vache, elle se tétanise et perd sous elle tout son lait de bonheur ; elle se couche et ne veut plus se relever. L’article de la semaine dernière a suscité quelques émotions parmi les lecteurs du Sillon Belge : tel était le but de ma démarche, et je vous remercie de m’avoir lu !

Quand la vie devient trop vache

En agriculture, le sujet est tabou entre les tabous, comme si l’évoquer pourrait contaminer ceux qui en parlent… Le monde d’aujourd’hui sanctifie la compétitivité, l’efficacité, le rendement, la réussite, le charme, la richesse. Il faut montrer sa force, donner l’image de quelqu’un bien dans sa peau, car le regard de l’autre vous condamnera aussitôt à l’exclusion si vous baissez votre garde et exposez votre mal-être, si vous transpirez la défaite, si votre âme anéantie ne veut plus, ne peut plus lutter… La dépression nerveuse, puisqu’il faut l’appeler par son nom, n’est pourtant pas une maladie des faibles ! Elle trouve son origine dans de multiples facteurs : éviter d’en parler est criminel, d’une certaine façon, car bien des existences pourraient refleurir à la lumière partagée d’une meilleure compréhension, et s’épanouir à nouveau au soleil de l’espoir. Osons regarder ce diable en face, droit dans les yeux !

Ce que poulain prend en jeunesse, il le continue en vieillesse

Alors que de nos jours, on parle beaucoup d’éthologie(étude scientifique du comportement des espèces animales dans leur milieu naturel) dans l’éducation des chevaux, de travail sans mors, d’imposer moins de contraintes à l’animal et plus de douceur, je reste perplexe…

Le choix des lecteurs

Infomanie et infobésité

J’adore les nouveaux mots, les « néologismes », comme les appellent les linguistes très sérieux ! Au hasard de mes lectures, j’en ai trouvé deux très « parlants », autant qu’équivoques. J’en ai fait le titre du petit article de cette semaine. Tous deux concernent le monde des médias, du journalisme, d’Internet, toutes ces structures qui collectent, échangent, propagent, amplifient les informations, et au besoin les créent ou les dénaturent. Pour le meilleur… et pour le pire ! Au panthéon des crucifiés, le BBB vit son propre Golgotha.

Sucrerie de Seneffe: ou l’étincelle qui met le feu aux poudres

La sucrerie de Seneffe suscite beaucoup de débats… Dans ce contexte, un agriculteur nous livre sa vision et son analyse des échanges agricoles : les relations à l’industrie, les possibilités qui s’offrent aux agriculteurs par spéculation, l’individualisme persistant et destructif… « Je vous demande de prendre 20 minutes de votre temps afin de vous forger votre propre opinion. 20 minutes, bien peu de temps pour une grande décision ! Et si, vous trouvez cette analyse pertinente, faites la circuler ! », dit-il.

La faim pour guérir?

Chaque année, la médecine progresse et permet la guérison de maladies réputées autrefois incurables. Pourtant, de nouvelles pathologies apparaissent ou d’autres fort rares se développent de manière inquiétante. Ainsi, les maladies dites « auto immunes », -quand notre immunité est déboussolée et se retourne contre nous –, sont maintenant fréquemment identifiées, et semblent se répandre comme une épidémie dans notre population occidentale bien (ou trop, ou mal ?) nourrie : diabète de type 1, maladie cœliaque, lupus érythémateux, polyarthrite, etc. Les chercheurs s’arrachent les cheveux pour découvrir les causes profondes de ces dysfonctionnements immunitaires, afin de mettre au point des traitements adaptés. Récemment, des études très sérieuses menées sur des souris ont établi qu’un jeûne sévère peut aider à régler la subtile mécanique de nos systèmes de défense biologique. La faim engendre un stress excessif qui stimule les mécanismes de survie jusqu’à leur paroxysme. Le corps en « oublie » ses pseudo-souffrances ; le système immunitaire paniqué se remobilise et se concentre sur ce problème devenu très urgent. Il se reformate, comme un disque dur d’ordinateur qu’on vide de ses programmes déboussolés, pour les réinstaller ensuite et remettre de l’ordre dans tout un bazar devenu ingérable !

La CoBT inquiète-t-elle?

Dernièrement, nous avons reçu plusieurs messages de l’acheteur de nos betteraves. Celui-ci se veut rassurant et évoque la durabilité. Son dernier message, nous est arrivé à l’aube de la seconde souscription organisée par la CoBT. C’est de bonne guerre. Ceci dit, la restructuration chez Sudzucker est pour 2020 (les emblavements, partout en Europe, sont réalisés) et d’ici là, beaucoup de choses peuvent encore changer la donne ! De plus, pas un mot sur un prix décent et rémunérateur pour notre betterave.

L’avenir de nos fermes et l’agriculture wallonne en jeu

Je voudrais faire part à mes collègues agriculteurs de ma motivation pour le projet de sucrerie coopérative à Seneffe.

Que chacun d’entre nous se mobilise est primordial pour l’agriculture wallonne et pour chacune de nos fermes. La betterave fait partie des têtes d’assolement et sans elle, nous serons encore plus à la merci des industriels qui dicteront leurs lois.