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Voix de la terre

Voix de la terre

David et Goldorak

Voix de la terre Quand notre fils aîné était tout petiot, il revint un jour de l’école gardienne fort joyeux, avec l’histoire de « David contre Goldorak » racontée par son institutrice. Il avait confondu le Goliath de l’Ancien Testament et le Goldorak de son dessin animé préféré, le « formidable robot des temps nouveaux », en lutte avec Actarus contre l’empire Vega. On avait bien ri ! J’y resonge aujourd’hui en écoutant et en lisant les nombreuses réactions qui n’ont pas manqué de fuser à propos de la « Voix de la Terre », exprimée par cette chère Charlotte à l’aide de ma plume.
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Viser l’efficacité psycho-climatique

Il est fini, le temps où les gens redoutaient d’avoir faim. La valse des caddies dans les supermarchés reflète notre société d’abondance. Le mot-clé du concert des médias est désormais l’énergie.

Reculer pour mieux sauter?

Est-il honteux de faire marche arrière, contraint et forcé, d’admettre que l’on a pris des habitudes désastreuses, des décisions catastrophiques, et qu’il serait opportun de revoir sa manière de fonctionner ? A-t-on peur de perdre la face ?

À table!

Assiettons-nous à table, et fourchettons ensemble combien coûte à la grosse louche ce qui transite par nos casseroles et passe sous nos couteaux ! Cette mise sur le gril va-t-elle nous couper l’appétit ? Serons-nous bons ensuite à ramasser à la petite cuillère ?

Le pauvre et le riche

Il était une fois deux frères, nés à treize mois d’intervalle. Ils faisaient la fierté de leurs parents, un couple d’agriculteurs installés sur une ferme modèle. Ceux-ci fondaient de grands espoirs sur leurs fistons, tout destinés à reprendre en tandem l’exploitation familiale. Seulement voilà, le destin n’est pas toujours d’accord et quelquefois, s’ingénie à brouiller des plans qui semblent gravés dans le marbre du futur…

Le choix des lecteurs

Le temps des c(e)rises

Miraculeux, magique, merveilleux! Les pluies de ces jours derniers ont ressuscité nos prairies à une vitesse stupéfiante! Nos «savanes» couleur paille ont retrouvé leur joli dégradé de verts, du plus pâle au plus profond, quasi bleuté. Nous vivons un second printemps en automne, et les vaches jouent des oreilles en broutant les herbes tendres. Les agarics champêtres pointent partout leurs petits bonnets blancs, tandis que les arbres sauvages ploient sous une profusion de fruits. Les hêtres, chênes, aubépines, sorbiers, poiriers et pommiers sauvages, …, sont grêlés comme jamais de faînes, glands, druppes, sorbes et sûrettes! Dame Nature est en fête: sa petite entreprise ne connaît pas la crise, et chante à pleine voix le Temps des Cerises...

Sa Majesté l’Argent

La reine est morte, vive le roi ! La couronne de Grande-Bretagne a quitté la royale chevelure de la défunte souveraine pour rejoindre celle – plus clairsemée — de son fils. On n’a pas fini d’en parler ! Les Britanniques ne font rien comme les Européens du continent. Ils vouent un culte inconditionnel, quasi irrationnel, à une institution féodale anachronique, fascinés comme des enfants par les tribulations de leurs souverains. Notre roi et notre reine belges nous font beaucoup moins rêver, car en vérité, toutes ces têtes couronnées sont des gens comme nous, avec leurs défauts et leurs qualités, leurs plaisirs et leurs douleurs, leurs besoins terre à terre et leurs fantasmes.

C’est quoi, C3, C4, c’est tout vert?

L’autre jour, je parcourrais l’immense centre commercial de Mons, dénommé « Les Grands Prés ». Mon esprit mal tourné ne m’a pas empêché de penser « Quel drôle de nom pour ces hectares qu’on a vu bétonner en quelques dizaines d’années… ». Il n’y a plus un brin d’herbe à des kilomètres à la ronde. Rien que des parkings, des galeries couvertes et chauffées (ou refroidies selon les saisons), illuminées non-stop. Un temple du consumérisme où tous les grands noms du marketing international sont rassemblés.

S eaux S

Les petits ruisseaux font les grandes rivières, puis celles-ci rejoignent les fleuves, direction la mer et l’océan. Ces jours derniers et faute de pluie – oups ! – les petits cours d’eau ne paient pas de mine, les fleuves non plus, les lacs et les étangs encore moins : au point de révéler au grand jour ce qu’ils avaient dans le ventre. Mais c’est sûr, nos oueds de cet été, asséchés façon désert africain, boiront bientôt avec avidité les précipitations qui s’annoncent et ne manqueront pas le rendez-vous de l’automne ! Les ruisseaux couleront comme avant et nos prairies humides refleuriront.

Corvidés: espèce protégée

Les agriculteurs ne représentent plus qu’un pourcent de la population, ce qui peut faire penser aux « espèces » menacées. Ne pourraient-ils pas profiter du même statut que ces volatiles ? Leur personne, travail, moral et revenu seraient ainsi protégés.