Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementCinq heures tapantes à l’étable ! Ce jeudi 30 mars, nos vaches médusées ont cru à un deuxième changement d’heure, quelques jours seulement après le passage à l’heure d’été. Mais non, mes belles ! Nous allions ce jour-là au deuxième sommet des éleveurs à Libramont, consacré cette fois aux changements climatiques. Il fallait donc se lever tôt, soigner le bétail avant de partir. Heureusement, pas de vêlage imminent, ouf ! À 9h 30, nous franchissions sans encombre les portes du LEC, rétines à l’affût et tout ouïe pour écouter la bonne nouvelle délivrée par les invités de Libramont & Co.
N’avez-vous pas l’impression, comme moi, que la terre tourne « carré » ?
Les beaux jours reviennent, cela sent bon la mise en prairie… L’herbe pousse bien, les tracteurs sont en route dans les champs. Les travaux avancent bien…
Cette année, pour la première fois, AgroLouvain Alumni, l’Association des bioingénieurs de l’Université catholique de Louvain, organise un événement axé sur les atouts des bioingénieurs sur le marché du travail.
Ces derniers jours, j’ai eu l’occasion de parler positivement du BBB dans le cadre d’une émission culinaire de la télévision anglaise et, dans la foulée, lors d’un reportage dans le journal de RTL-TVI. Via les réseaux sociaux, certains m’ont reproché de donner une image de rentabilité et de succès économique alors que la crise menace la survie d’un grand nombre d’élevages. J’ai choisi de m’expliquer vis-à-vis de ces personnes via le Sillon Belge car je voudrais que ces réflexions restent entre agriculteurs.
Même les distraits l’auront remarqué, chaque jour que Dieu fait est consacré à un thème bien précis, parfois farfelu, souvent très sérieux : journée du tabac, de l’alimentation, du voisin, des secrétaires, etc. Ce 22 mars, dans les médias belges, la Journée de l’Eau a été éclipsée par les commémorations des attentats de 2016 à Bruxelles. Pourtant, sans eau, pas de vie, tout simplement ! Préserver l’or bleu est devenu un enjeu majeur pour l’humanité, et l’agriculture est en première ligne du combat qui s’annonce…
Je me permets de vous livrer une réflexion de mon fils, à peine 10 ans, sur la route de l’école : « Et si… après la tournée minérale, 40 jours sans viande, on faisait 40 jours sans internet… Ah mais non car on serait totalement bloqué… ! » Zut alors, lui aussi est contaminé par le virus « électronique, l’instantané ».
À ma grande surprise l’article « Les vampires des labos » de Marc Assin m’a laissé perplexe et, une fois n’est pas coutume, cela m’a semblé manqué d’objectivité. Son complément dans « Trop de gens nous aiment » conforte mon avis. Visiblement, ses souvenirs macabres de lutte contre la brucellose façonnent son opinion.
Pourquoi ai-je créé la page facebook intitulée « Vachement stupide ! Non, l’agriculture n’est pas responsable du changement climatique » ?
Il est de plus en plus courant que les détendeurs de gros capitaux développent chez le consommateur des désirs artificiels de loisirs au point de nuire aux besoins fondamentaux dans nos villages ruraux tels que la terre et la sécurité de la mobilité.
Abonnez-vous à Le Sillon Belge
Voir l’offre d’abonnement