Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents, c’est évident ! Mais, cela n’empêche pas ces derniers d’espérer « le meilleur » et « l’exceptionnel » pour leur rejeton et ce, dès les premières minutes de sa vie. Une connaissance me disait récemment que « notre enfance était le lieu de nos premières blessures »… Mais c’est également l’endroit de nos premières victoires, gagnées grâce à une mère – un père- qui, avec adresse ou maladresse, n’a toujours voulu que le mieux pour nous.
Une maman, c’est la première personne qui nous apprivoise. « Apprivoiser ? C’est une chose trop oubliée. Ça signifie créer des liens. Créer des liens ?… Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde… » (Le Petit Prince). Et, pour apprivoiser, il faut être patient. Dieu seul sait qu’une maman peut l’être ! Elle nous porte 9 mois, nous met au monde, prend le temps de nous apprendre à manger, marcher, courir, rire mais aussi pleurer… Elle est la seule à être avec nous quand tout le monde est contre nous. Elle est l’unique personne à nous trouver beau, fort et intelligent dans n’importe quelles conditions.
Il y a les mamans câlines, il y a les mamans « roc », il y a les mamans « Gaston Lagaffe », les mamans occupées, fragiles, distraites, « superwoman », « bonne copine » ou tyrans, les mamans cordons-bleus ou « à emporter »… mais elles méritent toutes le respect car une maman oublie rarement « qu’on devient responsable pour toujours de ce qu’on a apprivoisé ». Les enfants par contre… Jusqu’au jour où ils donnent à leur tour la vie,. Et là, tout s’éclaire, leur cœur explose, leur petit prince ou petit princesse devient unique au monde et ils ont l’impression d’être uniques au monde !
Bonne fête à toutes les mamans, vous êtes toutes uniques et exceptionnelles !
