Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementAprès avoir décroché jusqu’à la mi-avril, les cours des ingrédients laitiers se sont redressés et ont, pour certains, retrouvé leurs niveaux d’avant crise. La fermeté des marchés se confirme sur la fin du 1er semestre. Mais la poursuite de la propagation du Covid-19 dans certaines parties du monde ou le reconfinement au sein de certains pays, ainsi que la crise économique à venir, interrogent sur la durabilité de cette reprise.
Depuis la tragédie survenue dans une ferme laitière de Wuustwezel (province d’Anvers) en 2018 (184 animaux morts), il est devenu clair que le botulisme est le tueur silencieux par excellence pour le bétail laitier. Bien que la maladie soit rare, ses conséquences peuvent être catastrophiques.
Depuis quelques semaines, un nombre croissant d’animaux infectés par le sérotype 8 du virus de la fièvre catarrhale du mouton (BTV8) a été signalé en France, principalement dans l’extrême sud-ouest du pays.
Les effets de la Covid-19 dans l’Union européenne et aux États-Unis ont entraîné un recul de la production laitière dans l’hémisphère Nord en avril. Ce recul a été compensé par la progression dans les bassins du Sud qui se trouvent dans le creux de leur collecte annuelle, mais la croissance de la production se tasse après avoir connu un pic de croissance en mars.
L’été bat son plein et nous connaissons, depuis une quinzaine de jours, des températures particulièrement élevées. Comme nous, les animaux souffrent de cette situation… Le stress thermique peut fortement les impacter et ce, à divers niveaux (bien-être, production, alimentation, fertilité…). Il est donc important de protéger au maximum les troupeaux des fortes chaleurs.
Le confinement aura eu du bon pour les éleveurs viandeux. Non seulement parce que le prix payé au producteur aura pu lui amener une petite bouffée d’oxygène, mais également parce que c’est durant cette période qu’est née Coevia, une asbl initiée par 8 jeunes issus de Wallonie picarde qui vise notamment à amener de la transparence dans les marchés de la viande bovine belge, pour ainsi permettre aux producteurs de dégager un meilleur revenu. Rencontre avec Charles Schotte, et les deux Aurélien (Holvoet et Durant), trois membres de la structure.
En temps normal, à pareille époque, les éleveurs limousins seraient en train de préparer leurs bêtes pour leur National de Libramont. Faute de Foire, le Limousin Belge et ledit Herd-book se sont mobilisés pour organiser un concours photo à destination du grand public ainsi qu’une présentation d’animaux en ligne. Une manière pour les éleveurs de faire valoir leur savoir-faire.
Chaque année, à cette période l’exploitation Van Bellegem, à Spy, est en ébullition. Outre le travail sur la ferme, la sélection et la préparation des animaux tant pour l’expo que pour le National Blanc bleu de la Foire de Libramont fait exploser le taux d’adrénaline de Daniel et de ses deux fils, Damien et Charles. Avec le report de la Foire cette année, les bêtes sont à l’herbe, tranquilles… une période plutôt calme pour ces éleveurs.
Cow forme, un nouveau projet Interreg franco-belge, a pour objectif la création d’emploi et l’amélioration de la qualité de vie dans les élevages laitiers.
« Appréciez la qualité et le goût de l’Europe grâce au bœuf belge », c’est le nouveau message de la campagne de communication en faveur de la viande de bœuf européenne menée par l’Apaq-W en Belgique. Cette campagne d’une durée de 3 ans (2020-2022) a pour objectif de promouvoir la juste place de la viande de bœuf dans une alimentation variée et équilibrée.
Abonnez-vous à Le Sillon Belge
Voir l’offre d’abonnement