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Le secteur de l’élevage bovin partage les premiers résultats qui ressortent d’un observatoire de la durabilité pour la période 2019-20. Plus de la moitié des éleveurs belges (53 %) utilisent des sources d’eau alternatives, 44 % utilisent des produits dérivés de l’industrie alimentaire pour nourrir leurs animaux ; 67 % maintiennent les populations d’hirondelles, de chauves-souris et/ou de hiboux ; plus d’une exploitation bovine sur cinq (22 %) investit dans ses propres énergies renouvelables.
En 2019, les frais inhérents à la production de lait, y compris une rémunération adéquate des éleveurs, étaient supérieurs au prix payé aux producteurs dans les huit principaux pays européens producteurs de lait. « Et ce, sans même qu’il soit tenu compte des investissements nets moyens », commente l’EMB, commanditaire de l’étude. Les coûts oscillent entre 34,21 ct/kg en Irlande et 58,63 ct/kg en Lituanie, pour une moyenne dans l’UE atteignant 45,35 ct/kg. Ces chiffres attestent d’une part non-couverte des coûts entre 9 % (Irlande) et 51 % (Lituanie) ; l’écart moyen dans l’UE étant de 24 %.
À l’occasion de la Conférence internationale du lait équitable de l’European Milk Board (EMB) et des pays du Lait équitable, qui s’est tenue à Ettelbruck la semaine dernière, plusieurs Faironika en or ont été décernées.
L’exploitation laitière Vital Laschet, située à Hombourg, c’est près de 400 laitières, près de 3,6millions de litres de lait produits par an, 5 salariés, des saisonniers… « C’est une gestion et la mise en place de protocoles à respecter pour le bien-être et la santé des animaux. Mais la gestion d’un grand troupeau ne va pas de soi », avoue Arnaud Beckers, gérant de l’exploitation. Rencontre
Située à Sinsin, à cheval entre les provinces de Namur et du Luxembourg, la Ferme du Bairy a connu de nombreux changements durant ces vingt dernières années. Arrivée d’une nouvelle génération, aménagement d’un atelier de transformation, conversion à l’agriculture biologique, construction d’un poulailler… ont quelque peu métamorphosé la ferme familiale. Julien Dawagne, associé à sa maman, Marielle Leboutte, depuis 2015 nous fait faire le tour du propriétaire.
La crise de la Covid-19 a mis en exergue les évolutions de prix significatives que connaît la filière viande bovine en Région wallonne depuis la fin du printemps 2020. Fait suffisamment rare, le prix carcasse est en effet passé à 5,45 €/kec fin mai 2021, soit une hausse de 0,75€ en un peu plus d’1 an. Les producteurs élus au Collège des Producteurs ont été interpellé par ces fluctuations, et en ont fait le thème de leur 13e assemblée sectorielle.
Pouvoir placer de la viande bovine locale dans l’Horeca est un enjeu stratégique pour la filière. La coopérative « En direct de mon élevage » l’a bien compris et a, pour ce faire, initié un partenariat avec l’entreprise Chasal, qui fournit de la viande fraîche au secteur horeca en Wallonie et à Bruxelles. Leur stratégie qui pourrait très vite s’avérer payante.
Suite à l’entrée en vigueur du nouveau règlement européen relatif à la santé animale, mais aussi en raison de l’évolution de l’épizootie, l’Afsca a pris la décision de modifier plusieurs procédures liées à la fièvre catarrhale ovine (FCO).
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