Betteraves sucrières: de la diversité côté pucerons... et des punaises vertes en Hainaut
Dans son message du 8 juin, l’Institut royal belge pour l’amélioration de la betterave (Irbab) constate qu’en matière de pucerons, une grande diversité de situation est observée sur le territoire national. Si une partie des parcelles n’a pas encore atteint le seuil de 2 pucerons verts aptères par 10 plantes, d’autres l’ont déjà atteint trois fois.

« L’efficacité des produits semble bonne », note l’Institut qui rappelle néanmoins qu’il est important de retourner faire des observations quinze jours après un traitement et sur au moins 40 plantes dispersées sur le champ. En effet, un nouveau traitement n’est nécessaire que si le seuil est à nouveau atteint. « Celui-ci ne doit donc pas systématiquement être recommandé », insiste-t-il.
Pour rappel, lorsque le seuil de 2 pucerons verts aptères par 10 plantes est atteint, il est recommandé de traiter dans des conditions atmosphériques idéales (humidité relative importante !) avec Teppeki (0,140 kg/ha) ou Movento (0,450 m/ha). « Ne pas traiter avec une pyréthrinoïde ! », souligne avec insistance l’Irbab.
Des punaises vertes en Hainaut
Dans la région occidentale du Hainaut, la présence de betteraves dont le cœur est détruit (jeunes feuilles comme « brûlées ») et repousse ensuite de façon désordonnée est signalée. Ce phénomène concerne principalement les semis de mai, et est la conséquence de la piqûre d’une petite punaise verte venant des bords des parcelles. Il en résulte une plante présentant une croissance désordonnée de petites feuilles (collet multiple). Les dégâts sont souvent plus importants le long de haies ou des rangées d’arbres.
« Si ce phénomène est rencontré, il est conseillé de contacter son agronome de sucrerie », explique l’institut betteravier.