Une cohabitation routière parfois compliquée
Et quand on lui parle de la cohabitation avec les autres usagers de la route, il se montre sceptique : « De manière générale, la reconnaissance vis-à-vis des routiers est morte depuis longtemps. Tout le monde a besoin des camions mais personne ne veut les voir. La patience est quasiment inexistante et quand les vacances sont là, c’est encore pire, tous les acquis routiers se mettent au vert aussi. C’est parfois compliqué à gérer mais au final ça ne se passe pas si mal. Après, il n’empêche que quand on prend le temps d’expliquer notre métier aux gens, je reconnais qu’ils se montrent plutôt réceptifs. C’est malheureusement comme dans pas mal de boulots de l’ombre, la méconnaissance entraîne pas mal de clichés ingrats que j’ai plaisir à démonter. Ça serait sans doute compliqué à mettre en place, mais je me dis souvent qu’il serait profitable d’inclure l’obligation de passer du temps avec un routier dans la formation à la conduite afin qu’il puisse lui expliquer les problèmes rencontrés sur la route ».