Les concessions envisagées par l’Union européenne, particulièrement en matière bovine et de sucre-éthanol, sont préoccupantes vu leurs effets négatifs potentiels sur deux des piliers de l’agriculture wallonne que sont l’élevage de bovins à viande et la culture de betteraves sucrières.
Dans ce contexte, le ministre rappelle que l’étude de la Commission européenne de novembre 2016, sur les effets cumulatifs des diverses concessions commerciales octroyées dans les accords de libre-échange, a démontré les risques pour nos filières viandes. Par ailleurs les conditions sociales et environnementales qui prévalent dans certains pays tiers placent nos producteurs déjà dans des conditions de concurrence déloyale.
René Collin, sans remettre en cause les intérêts offensifs de l’Union européenne dans ces accords, attend des négociateurs européens que l’agriculture européenne et wallonne en particulier ne constitue pas, une nouvelle fois, la variable d’ajustement.
