Une installation de production de protéines à Mettet
Arvesta annonce le début de la construction d’une installation de production de protéines. Celle-ci se trouvera dans l’ancienne usine de semences de Mettet. Elle permettra de produire des concentrés de protéines de haute qualité, utilisés tant pour la consommation humaine qu’animale.

Avec la livraison et le montage des premiers composants de la nouvelle installation de protéines, Arvesta prend de nouvelles mesures pour renforcer le rendement des agriculteurs locaux, et pour accélérer la production locale et durable de protéines.
Une fois opérationnelle, à l’automne 2024, cette installation pourra produire des concentrés de protéines de haute qualité à partir de matières premières locales, à savoir les pois.
« Ce travail n’est pas une sinécure. Tout d’abord, l’usine de semences d’origine a dû être entièrement transformée pour permettre la nouvelle construction. Entre-temps, les premières pièces de l’installation de protéines sont arrivées. Nous prévoyons une production entièrement opérationnelle d’ici l’automne », indique Simon Eyers, d’Arvesta.
Plus précisément, cet endroit sera en mesure de produire des concentrés de protéines à partir de matières premières locales destinées à la consommation humaine et animale (par exemple, des snacks, des produits de boulangerie et des produits végétariens). Il s’agit d’ailleurs d’un processus entièrement circulaire, c’est-à-dire que rien ne se perd. Les fibres (cosses) des pois sont utilisées dans l’alimentation animale. L’amidon est sert également dans les produits alimentaires pour les bêtes. Quant aux protéines extraites, elles peuvent être mises à disposition de la consommation humaine et animale.
Une ligne de production entièrement automatisée
« Nous voulons contribuer à un avenir prometteur dans lequel la production durable de protéines occupe une place centrale. Cette nouvelle construction présente de nombreux avantages écologiques et économiques. Par exemple, notre ligne de production sera entièrement automatisée et très efficace, avec une utilisation minimale d’eau et aucun déchet chimique », explique-t-on au sein de l’entreprise.
Cette dernière espère ainsi encourager la production locale de pois, soit une excellente alternative au soja importé, selon elle. « En même temps, nous pouvons offrir un meilleur prix aux agriculteurs locaux qui produisent ces pois. C’est une bonne nouvelle pour la planète et pour ce secteur », conclut Simon Eyers.