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L e camping à la ferme, un moment de ressourcement, pour les voyageurs… et l’agricultrice

La ferme Klein Rost est une des dernières de Wallonie à accueillir des campeurs sur ses terres. Une aventure qui permet aux touristes de s’immerger dans le monde de la ferme mais aussi à Valérie de s’évader.

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La ferme Klein Rost est une des dernières de Wallonie à accueillir des campeurs sur ses terres. Une aventure qui permet aux touristes de s’immerger dans le monde de la ferme mais aussi à Valérie de s’évader.

« C’est lors d’un séjour en caravane, en France, que nous avons découvert ce type d’infrastructures », se souvient Liliane. De retour à Beho, la famille prend les renseignements nécessaires tandis que l’idée germe petit à petit dans l’esprit d’Antoine. Qui la concrétise dans la foulée.

Après avoir terrassé en plateforme une terre située à proximité immédiate de la ferme et avoir installé des sanitaires, l’eau et l’électricité, le camping a ouvert ses portes. « Les premières années, nous recevions principalement des Hollandais, dont certains sont devenus des habitués », se remémore-t-il.

Il faut dire que les activités étaient au rendez-vous et contribuaient au succès du camping. Ainsi, l’éleveur gardait quelques vaches à vêler pour la belle saison, permettant au public d’assister à la naissance des veaux. « Nicolas et Vincent, les frères de Valérie, se relayaient à la traite et apprenaient les rudiments du métier aux jeunes campeurs qui recevaient leur « melk diploma » en fin de séjour », ajoute Liliane. Enfin, au volant de sa « boermobiel », qui n’était autre qu’une Méhari, Antoine emmenait les enfants à la rencontre des animaux dans les pâtures.

« Retrouver les campeurs, partager leurs expériences et mon quotidien d’éleveur a toujours été agréable. D’autant que je travaillais seul à la ferme », poursuit-il. Cependant, voici une quinzaine d’années, le camping a connu une petite perte de vitesse. « L’essor des vols à bas prix, combiné au désintérêt des jeunes générations pour la caravane, a réduit la fréquentation. Mais le plaisir demeurait au rendez-vous. »

La ferme des retraités

En reprenant l’exploitation, Valérie a assuré l’avenir du camping. Du printemps à l’automne, celui-ci accueille désormais les voyageurs sur une vingtaine d’emplacements.

Outre les habitués, de nouveaux venus ont découvert les lieux. « Ils sont originaires de France, d’Allemagne, d’Espagne, de Norvège… Je fais tous les soirs le tour du camping et noue des contacts avec eux. Ce sont de belles rencontres, qui sont également importantes dans mon quotidien d’agricultrice », confie-t-elle.

Consciente que les campeurs apprécient le contact avec les animaux, l’éleveuse voudrait leur dédier un espace entre la ferme et le camping. « L’objectif est de répondre aux attentes des touristes mais aussi d’y soigner ceux que j’appelle mes « animaux de cœur », c’est-à-dire ceux que je souhaite conserver malgré que leur « carrière » soit terminée. Ce serait, en quelque sorte, une ferme des retraités. »

J.V.

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