Des victimes américaines plaident à Bruxelles pour l’interdiction du RoundUp en Europe
En amont de la réunion de jeudi et vendredi à Bruxelles d’un comité sur le renouvellement de l’autorisation du glyphosate, où siègent des représentants des États membres, deux parties civiles et deux de leurs avocats, qui ont poursuivi la firme américaine Monsanto, s’exprimaient mercredi dernier au Résidence Palace à Bruxelles sur les dangers de cet herbicide connu sous le nom commercial de RoundUp.

Plusieurs milliers de victimes ou proches d’une personne atteinte d’un lymphome non hodgkinien, un cancer du sang rare, se sont fait connaître dans le cadre de procès aux États-Unis. Les « Monsanto papers » rendus publics ces derniers mois à la suite des procédures judiciaires sont décortiqués par les avocats. Ils font notamment état de signatures de scientifiques douteuses sur des textes rédigés par des employés de Monsanto. « Monsanto a menti à mon mari en lui assurant que c’était sans danger, et continue à nous mentir », a déclaré Teri McCall, épouse d’un agriculteur...
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